Arrivé pour prendre les rênes de l’équipe première du Stade Malherbe Caen (Calvados) en toute fin d’année 2024 et en remplacement de Nicolas Seube évincé, Bruno Baltazar, connaît des débuts particulièrement difficiles en Normandie. Après cinq matchs de Ligue 2, il n’a pas remporté le moindre point avec les Bleu et Rouge qui occupent actuellement la position de lanterne rouge. Le point sur ses premières semaines à Malherbe, en chiffres. Des chiffres que les Caennais doivent corriger au plus vite dans la course au maintien.
Une bonne possession de balle, trop stérile pour l’instant
0. Comme le nombre de points pris par l’équipe entraînée par Bruno Baltazar. En cinq matchs, les Caennais n’ont connu que des défaites. Ces résultats ont inexorablement faire reculer l’équipe au classement. Après 21 journées, elle occupe la dernière position de Ligue 2, à sept points du barragiste (Red Star) et à huit points du premier non relégable (Rodez).
Les Malherbistes restent sur une série de sept défaites de suite en championnat. Sur les huit derniers matchs joués et les 24 points en jeu, ils n’en ont pris qu’un seul.
0,2. Comme la moyenne de but marqué par match depuis l’arrivée de Bruno Baltazar. En cinq rencontres, les Caennais n’ont marqué qu’une fois. C’était à Ajaccio. Une réalisation insuffisante puisque le SMC s’était incliné en Corse (2-1), après avoir ouvert le score.
0,2. Comme le nombre buts marqué en moyenne par l’avant-centre du SMC, Alexandre Mendy, en cinq matchs sous les ordres de Bruno Baltazar. Sur la première partie de saison, il avait trouvé les filets adverses en moyenne une fois tous les deux matchs avec Nicolas Seube comme coach, signant sept buts en 14 rencontres. Le meilleur buteur de l’histoire du club a très peu d’occasions de but à se mettre sous la dent depuis le début de l’année.
Des débuts historiquement catastrophiques
5. Le nombre de défaites consécutives en championnat avec Bruno Baltazar. Aucun entraîneur n’a connu un aussi mauvais départ à la tête du SMC au XXIe siècle. Il faut remonter à Robert Nouzaret, en 1988, pour trouver pires résultats. Il avait entamé son mandat d’entraîneur du SM Caen par six défaites d’affilée.
62 %. Ce pourrait être une satisfaction, mais c’est pour l’instant une interrogation. 62 % comme le pourcentage de possession de balle lors de la défaite à Troyes samedi 1er février. C’est le souhait du Bruno Baltazar : que son équipe ait au maximum le ballon. Reste à savoir si ses joueurs parviendront à avoir, dans les prochaines semaines, un tel pourcentage dans les 40 derniers mètres adverses, plutôt qu’en bonne partie dans leur camp ou au milieu de terrain. Car à Troyes, cette forte possession de balle s’est révélée stérile, n’occasionnant que très peu de réelles occasions de but.
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