Les violences se passent pendant la pause déjeuner sur leur lieu de travail, dans une usine agroalimentaire de Bannalec (Finistère), mardi 25 mars 2025.
Un jeune homme de 26 ans a bousculé sa compagne et lui aurait porté plusieurs coups dans leur voiture, garée sur le parking de l’entreprise. Il a également cassé son téléphone.
La victime enceinte
Quelques minutes après les faits, leur employeur a accompagné la victime à la gendarmerie de Rosporden pour porter plainte. Cette dernière, enceinte de quelques semaines, a dénoncé un climat de violence.
Quelques jours plus tôt, une dispute s’est soldée par des coups qui lui ont valu un jour d’incapacité totale de travail. Vendredi 28 mars, le concubin a comparu au tribunal de Quimper et cherché à minimiser les deux épisodes de violence. « Oui, j’étais énervé. Je n’ai pas fait exprès. »
Mandat d’arrêt européen
La présidente a rappelé que le prévenu faisait l’objet d’un mandat d’arrêt européen depuis une condamnation à six ans de prison pour traite d’êtres humains, en Roumanie. « C’est une bonne raison pour prendre l’identité de votre frère, non ? », s’est questionnée la présidente.
L’intéressé a gardé le silence. Il vit en France depuis sept ans. Travaille en intérim. Envisage la séparation avec la victime.
Le tribunal l’a condamné à six mois de prison ferme et ordonné son incarcération. Cette peine est assortie d’une interdiction du territoire français pendant cinq ans.
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