Environ 450 joueurs jouent actuellement en NBA, le meilleur championnat du monde. Ceux qui n’y ont plus leur place choisissent souvent d’exercer leurs talents en Europe, pour y lancer ou terminer leur carrière professionnelle, souvent en caressant l’espoir de rejoindre à nouveau la grande ligue américaine. Ils seront nombreux à fouler le parquet du Palais des sports de Caen (Calvados), du 14 au 16 février 2025, pour la Leaders Cup.
Andre Roberson, l’as de la défense
Le plus beau CV de tous ? Il s’agit sans conteste d’Andre Roberson, l’ancien joueur de Cholet Basket qui a rejoint Lyon-Villeurbanne en cours de saison. L’ailier américain a disputé 333 matches en NBA, essentiellement avec le Oklahoma City Thunder, où il a côtoyé trois MVP ou futurs MVP : Kevin Durant, Russell Westbrook et James Harden.
S’il n’est pas un grand attaquant, Roberson est en revanche un « stoppeur » de haut niveau. Il avait même été sélectionné dans la All-NBA Defensive Second Team en 2017, ce qui signifie qu’il était considéré comme l’un des dix meilleurs défenseurs de la ligue. Malheureusement pour lui, des graves blessures aux deux genoux ont mis un terme à sa carrière aux États-Unis, même si ses belles prestations avec l’Asvel en Euroleague pourraient lui permettre d’y retourner.
Donatas Motiejunas, le géant lituanien
Derrière Roberson, Donatas Motiejunas est le joueur le plus expérimenté en NBA que vous pourrez voir à Caen. Il a disputé 262 matches dans la grande ligue. Il a fait l’essentiel de sa carrière aux Houston Rockets (2012-2016), après avoir été drafté par les Minnesota Wolves en 2011.
Le géant lituanien (2m13) avait réussi à s’imposer aux États-Unis, signant notamment une très belle saison 2014-2015 avec 12 points et 6 rebonds de moyenne en 71 rencontres, dans une équipe qui avait terminé 2ᵉ de la conférence Ouest avec un bilan de 56 victoires et 26 défaites.
L’année suivante, la franchise du Texas lui avait offert un contrat de 37 millions de dollars sur quatre ans en 2016, mais il ne se présentera jamais à la visite médicale ! Après cet épisode rocambolesque, il fera bien deux piges avec New Orleans et San Antonio, mais sa carrière aux États-Unis était morte.
Leur rêve américain a tourné court
Derrière ces deux-là, qui ont eu un vrai impact, les autres sont plus des joueurs qui n’ont jamais vraiment réussi à s’imposer en NBA. On y croyait pourtant très fort pour le Rouennais Théo Maledon (177 matches), qui avait signé une première saison à plus de 10 points de moyenne avec OKC en 2020, mais il sera ensuite repoussé au bout du bout du banc.
D’autres Français l’accompagnent dans la catégorie des joueurs qui ne sont pas allés au bout de leur rêve américain : les Villeurbannais Joffrey Lauvergne (212 matches) et Nando de Colo (125), et le Monégasque Élie Okobo (108). Le Grec Nick Calathes n’avait pas fait d’étincelles non plus lors des 138 rencontres qu’il a disputées avec les Memphis Grizzlies.
Trois Américains complètent ce top 10 : les joueurs de l’Asvel Tarik Black (227 matches) et Shaquille Harrison (200), et le scoreur de Saint-Quentin, Jerome Robinson (140).
Le top 10 des ex de la NBA à Caen
- Andre Roberson : 333 matches avec OKC et Brooklyn.
- Donatas Motiejunas : 262 matches avec Houston, New Orleans et San Antonio.
- Tarik Black : 227 matches avec Los Angeles (Lakers) et Houston.
- Joffrey Lauvergne : 212 matches avec Denver, OKC, Chicago et San Antonio.
- Shaquille Harrison : 200 matches avec Phoenix, Chicago, Utah, Denver, Brooklyn, Portland et Memphis.
- Théo Maledon : 177 matches avec OKC, Charlotte et Phoenix.
- Jerome Robinson : 140 matches avec Los Angeles (Clippers), Washington et Golden State.
- Nick Calathes : 138 matches avec Memphis.
- Nando de Colo : 125 matches avec San Antonio et Toronto.
- Élie Okobo : 108 matches avec Phoenix.
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