Une attaque devant la très sécurisée préfecture de Police de Paris, en plein cœur de la capitale. L’homme interpellé mardi 4 février 2025 après avoir blessé trois policiers a été conduit à l’infirmerie psychiatrique, a indiqué ce mercredi le parquet de Paris. « Sa garde à vue a été levée pour raison médicale », a-t-il été précisé.
Déclaré irresponsable pénalement
Selon les premiers éléments de l’enquête, le suspect avait déjà été arrêté en 2023 pour avoir tenté de prendre l’arme d’un agent de la Sûreté ferroviaire, puis, quelques mois plus tard, pour avoir tenté de s’emparer de celle d’un policier lors d’un contrôle.
Il avait été déclaré irresponsable pénalement pour ces deux affaires et hospitalisé d’office pour l’une d’elles.
Maris, les trois agents de la Brigade des réseaux ferrés franciliens étaient « en mission » devant la préfecture de Police quand ils ont été attaqués « par un individu qui s’est précipité sur [l’un d’entre eux] pour essayer de lui prendre son arme », a expliqué le préfet, Laurent Nuñez, lors d’un point presse organisé peu après les faits.
« Allah Akbar »
« Il ressort des auditions » que l’intéressé « aurait prononcé les mots ‘Allah Akbar’ lors de son trajet vers le commissariat après son interpellation », a précisé le ministère public.
Concernant le profil de l’agresseur, une source policière avait indiqué à l’AFP qu’il affirmait être d’origine soudanaise. Le parquet est resté prudent ce mercredi : « Son identité n’est à ce stade que déduite par rapprochement d’images. Il pourrait s’agir d’un homme né en septembre 2001 en Somalie. »
Enfin, d’après une source proche du dossier, cet homme faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
avec AFP
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