Après une grosse frayeur, Fati, coiffeuse à Moret-Loing-et-Orvanne, « en rigole aujourd’hui ! » Rappelons qu’un sanglier blessé lors d’une chasse avait trouvé refuge dans son salon du centre-ville, le vendredi 28 février 2025, en début d’après-midi, comme l’avait révélé La République de Seine-et-Marne.
L’animal affolé a fait des dégâts dans le commerce. Le préjudice matériel est en cours d’estimation, mais il se chiffre en centaines d’euros, voire en milliers d’euros. Alors, qui va payer la facture ? « Mon contrat d’assurance multirisque ne prend pas en charge les dommages créés par un animal sauvage, explique Fati. Mais comme je suis fidèle cliente depuis 25 ans, à titre exceptionnel, elle a nommé un expert pour savoir quel groupe de chasse avait opéré lors de la battue de vendredi, en vue d’un remboursement. »
Le sanglier mis à mort
Quant au sanglier, grièvement blessé, il a été euthanasié. « On ne pouvait le remettre dans la nature dans cet état, il aurait trop souffert, explique l’adjudant-chef Céline Deleuze, responsable des pompiers animaliers de Seine-et-Marne. Le sanglier, affaibli, a été capturé avec un filet, et nous avons pu l’extraire de la boutique. Malheureusement, il ne pouvait être soigné car selon la loi, il est considéré comme un animal nuisible. Comme il n’avait aucune chance de s’en tirer, il a été remis aux chasseurs qui ont procédé à son euthanasie. »
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