Vendredi 28 mars, à l’occasion d’une conférence de presse, le parti présidentiel Renaissance a lancé sa campagne pour les élections municipales de 2026 à Strasbourg.
Avec une ambition : celle de coconstruire un programme avec les Strasbourgeoises et les Strasbourgeois, au travers d’une démarche dénommée « Parlons-en ».
« On ne souhaite pas devenir la fédération des râleurs »
Celle-ci se traduira par des rencontres sur les marchés ou lors d’opérations porte-à-porte, mais aussi via un formulaire en ligne, dont les résultats devraient être restitués en mai ou juin prochain.
« On ne souhaite pas devenir la fédération des râleurs », prévient Bruno Studer, le pilote de la campagne et ancien député, qui défend une vision « résolument optimiste » de la politique.
« Aller vers les habitants », et notamment « ceux des quartiers populaires »
« La volonté est d’aller vers les habitants, de leur parler et de comprendre comment ils vont, comment ils se projettent dans une ambiance qui est plutôt anxiogène, notamment d’un point de vue géopolitique », développe Fabienne Keller, députée européenne et ancienne maire de Strasbourg.
« Aller vers les habitants des quartiers populaires, notamment », enchaîne Etienne Loos, ancien candidat aux élections législatives Strasbourg-1 et conseiller national de Renaissance. « Nous devons aller là où les autres ne vont pas. Les habitants des quartiers populaires ont des choses à dire, et peut-être qu’ils n’ont pas été assez entendus ces dernières années », complète-t-il.
Une démarche similaire à celles de Pierre Jakubowicz et Jean-Philippe Vetter
En somme, la démarche prônée par Renaissance, à savoir de coconstruction d’un programme avec les habitants, ressemble à celles présentées par Pierre Jakubowicz et Jean-Philippe Vetter, conseillers municipaux d’opposition à Strasbourg, qui ont déjà dit leur souhait de jouer un rôle en 2026.
« Construire un projet municipal, ça n’est pas plaqué une idéologie ou un programme national sur une ville. C’est écouter ses habitants, construire un projet pour eux », enfonce Pierre Schmitt, délégué Renaissance pour la 3e circonscription du Bas-Rhin (qui comprend notamment la Robertsau et Cronenbourg).
Source link
