Depuis le 1er septembre 2015 (et 2016 dans les Dom-Tom), tous les autocars affectés au transport en commun de personnes doivent obligatoirement être équipés d’un éthylotest anti-démarrage (EAD), imposant un test d’alcoolémie négatif avant toute prise de volant. Cependant, si des dispositifs de détection des stupéfiants existent, leur utilisation n’est pas encore imposée par la loi.
Mettre en place un dépistage obligatoire contre les stupéfiants pour pouvoir démarrer un car scolaire
Récemment, le député de la 2e circonscription de la Manche Bertrand Sorre a rencontré des professionnels du secteur pour échanger sur cet enjeu de sécurité publique. Cette démarche fait suite au dramatique accident de car scolaire survenu en Eure-et-Loir, au cours duquel une lycéenne a perdu la vie alors que le chauffeur était sous l’emprise de stupéfiants.
Un courrier adressé au Ministre des Transports
Face à cette tragédie, le député plaide pour une généralisation des tests de détection de stupéfiants pour les chauffeurs de bus, à l’image de ceux imposés pour l’alcool. Il estime que cette mesure permettrait de renforcer la prévention et de limiter les risques d’accidents liés à la consommation de substances illicites.
Au-delà de cet aspect, Bertrand Sorre préconise également le port obligatoire d’un gilet fluorescent pour tous les élèves transportés. L’objectif est d’assurer leur visibilité lors des déplacements à la descente des autocars, notamment en zone rurale où l’éclairage public est souvent absent.
Afin d’avancer sur ces propositions, le député a adressé un courrier le 4 février en ce sens à Philippe Tabarot, Ministre chargé des Transports, sollicitant l’examen de ces mesures.
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