La journée du Team Bricquebec Cotentin avait été parfaite sur le plan sportif, avec une belle prestation collective sur la première manche de la Coupe de France N1 à Aix-en-Provence. Elle fut beaucoup plus mouvementée sur le plan logistique !
Lors du trajet retour, d’une durée initialement estimée à 13 heures, pauses comprises, le camion du club est tombé en panne, la durite de turbo ayant lâché subitement du côté de Clermont-Ferrand.
Les membres du staff et les coureurs ont alors attendu la dépanneuse sur le bord de l’autoroute avant d’apprendre qu’il n’y avait pas de garage ouvert un samedi soir, à 23 heures, pour effectuer les réparations.
Clément Levallois, un mécano héros
Alors que l’option de coucher à l’hôtel était de plus en plus envisagée, le mécanicien cycles du club, Clément Levallois, s’est transformé en mécanicien automobile.
Avec quelques outils à disposition et une lampe torche, le MacGyver du Team Bricquebec Cotentin s’est glissé sous le véhicule, parvenant finalement à « rafistoler » la pièce défaillante.
Arrivée à Bricquebec à… 7 heures du matin !
Après plus de 3 heures d’attente, le convoi bricquebétais a ainsi repris la route vers le Cotentin pour arriver à Bricquebec à… 7 heures du matin.
« Lever à 7 heures du matin, coucher à 7 heures du matin le lendemain… Ça fait une bonne journée ! », se marre Antoine Lecarpentier, le directeur sportif du club, épaté par la patience et la bienveillance de son groupe qui a pris la chose avec philosophie.
« Les gars n’ont pas arrêté de plaisanter pendant cette pause forcée. Ça a resserré les liens. C’est une anecdote dont ils se souviendront », estime-t-il, ajoutant que ses coureurs ont volontairement levé le pied en début de semaine pour évacuer la fatigue engendrée par cette « nuit blanche ».
Ils auront le temps de récupérer d’ici notre prochaine course, samedi à Saint-Hilaire.
Avec un camion en parfait état de marche !
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