Une adolescente de 16 ans, scolarisée au Lycée Don Bosco de Mayenne, dans le département de la Mayenne, a contracté une méningite foudroyante bactérienne, vendredi 21 février 2025.
Une ado contracte une méningite foudroyante en Mayenne
D’après des proches de la victime, la jeune fille a présenté les premiers symptômes, au retour d’une sortie avec plusieurs amis à Laval, mercredi 19 février 2025.
Elle s’est débord plainte de douleurs et maux de tête, dans la nuit de mercredi 19 à jeudi 20. Son état, d’abord stable, s’est ensuite brutalement aggravé, avec une forte pâleur, raideur. Elle a donc été envoyée de son lieu de domicile vers l’hôpital de Laval, jeudi.
Le diagnostic
Là, un diagnostic a été établi. Il a été identifié une méningite foudroyante causée par un agent pathogène bactérien.
Au vendredi 21, les choses ne s’améliorant pas, un antibiotique puissant lui a été administré. En parallèle, elle a été transportée par hélicoptère, de l’hôpital de Laval à celui d’Angers.
L’ARS avertit les contacts à risque
L’ARS confirme : « nous avons bien été informé ce matin d’un cas de méningite chez une jeune fille, résidente en Mayenne. Elle est actuellement prise en charge au CHU d’Angers ».
Immunodéprimée
L’adolescente serait immunodéprimée. Ce serait l’une des raisons de l’apparition de la maladie chez elle.
Toutefois, la méningite foudroyante, une fois attrapée par quelqu’un reste très contagieuse, et grave pour les cas contacts. C’est pourquoi l’ARS a misen place des investigations :
« Les cas contacts à risque (plus d’une heure et moins d’un mètre en face à face, sans masque) ont été identifiés par la cellule de veille et alerte de l’ARS Pays de la Loire. Ils ont été et sont actuellement tous appelés afin de leur transmettre des recommandations d’antibioprophylaxie ».
Antibioprophylaxie post-exposition
L’antibioprophylaxie est un traitement à prendre au plus tard dans les 10 jours suivant le dernier contact.
Il a pour but « d’administrer un antibiotique afin d’empêcher le développement d’une infection, soit après contact avec l’agent infectieux (antibioprophylaxie post-exposition), soit en prévision et prévention d’un risque déterminé ».
Message préventif
L’ARS Pays de La Loire adresse enfin un message préventif.
Il consiste à recommander le respect du calendrier vaccinal. Ainsi, la vaccination contre les infections invasives à méningocoque est obligatoire chez le nourrisson et recommandée chez les adolescents âgés de 11 à 14 ans. Un rattrapage vaccinal contre les méningocoques est recommandé chez les personnes âgés de 15 à 24 ans révolus.
Par chance, l’apparition de la maladie chez l’adolescente a eu lieu pendant les vacances. Elle n’a donc pas pu propager l’agent pathogène, potentiellement, à d’autres élèves du Lycée Don Bosco de Mayenne.
L’état de santé
Les investigations complémentaires sont en cours. Aucune autre information n’a été donnée sur l’état de santé de l’adolescente Mayennaise pour le moment.
Source link
