Le procès de Joël Le Scouarnec, jugé depuis lundi 24 février 2025 par la cour criminelle du Morbihan pour des viols et agressions sexuelles sur 299 personnes, en est à son septième jour. Peu avant 20 h, le mardi 4 mars 2025, il a fait un nouvel aveu.
Un seul abus sexuel avec soumission chimique
Pour la deuxième semaine du procès, l’accusé est interrogé sur sa personnalité lors d’un interrogatoire. La plupart des faits de viols et d’agressions sexuels par l’accusé ont eu lieu sur des patients opérés sous anesthésie ou sédation.
La présidente de la cour criminelle l’interroge sur la possibilité d’utiliser des médicaments pour abuser des enfants. « Je n’ai jamais prescrit de médicaments. Je n’ai jamais donné de comprimés, de sédatifs à un enfant pour en abuser », avance l’accusé.
La présidente indique que des parties civiles contesteront les propos de l’accusé. L’accusé change de version :
Oui, en effet, j’ai utilisé à une seule reprise un produit anesthésiant pour une fillette. Cela s’est produit qu’une seule fois. Je me rappelle très bien des photos que j’ai prises à ce moment-là.
L’accusé n’avait alors pas avoué avoir recours à la soumission chimique. La victime serait la fille d’une amie du couple.
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