Les destins des clubs du Top 14 furent contrasté lors du week-end consacré aux 8es de finale de Champions Cup. Si La Rochelle et Clermont ont déçu, d’autres clubs français comme Toulon ou Bordeaux-Bègles emmené par un Damian Penaud record ont séduit outre-Manche et reçu les louanges de la presse étrangère.
Champions Cup : la presse étrangère salue les clubs français
Un honnête 4/6, voilà qui n’est pas si mal. Même si on est en droit d’être déçus pour Clermont et La Rochelle et un peu circonspects au regard de la prestation des Maritimes devant leur public.
Et si Castres a eu besoin de s’employer jusque dans les derniers instants de son match contre Trévise (39-37) pour filer en quart de finale, Toulon, Bordeaux-Bègles et Toulouse ont beaucoup moins souffert face aux Saracens, à l’Ulster et à Sale. Leurs succès confortables leur ont même valu de recevoir les compliments des observateurs de la presse étrangère et anglophone.
Penaud le magicien, Serin le génie
L’Union Bordeaux-Bègles aurait sans doute pu s’imposer avec davantage de confort que la marge finale de 12 longueurs qu’elle s’est ménagée contre l’Ulster. Mais le retour tardif des Irlandais reste insuffisant pour faire oublier l’entame canon de Damian Penaud, auteur d’un magnifique essai, et des siens.
Une réalisation qu’on n’hésite pas à qualifier de « moment de magie » du côté du Irish Examiner, et qu’on a tout autant admiré chez Planet Rugby.
« Quand il fait de telles choses, on comprend pourquoi il est aussi respecté. L’essai de Penaud après 6 minutes était un moment de pure beauté, une croisée parfaitement exécutée suivie d’un slalom longue distance jusqu’à la ligne. L’international français est un plaisir à voir jouer », lit-on.
Toujours chez Planet Rugby, on a également beaucoup apprécié la réaction du RC Toulon, étonnamment bousculé pendant le premier acte par les Saracens avant de répondre emmené par un Baptiste Serin des grands jours.
« À chaque fois que Toulon joue, on se souvient de la chance qu’a la France d’avoir une telle profondeur au poste de demi de mêlée, avec Baptiste Serin livrant les performances de prestige les unes après les autres. […] Son entrée a changé le match, il a fait monter le rythme de l’attaque toulonnaise en injectant son flair caractéristique et ses moments de pur génie du rugby », écrit le célèbre site.
Toulouse au niveau international
Pour être tout à fait lucides, Toulouse a produit de plus complètes performances que celle qui lui a permis de se défaire des Sharks de Sale en 8e de finale de Champions Cup. Celle-ci a toutefois reçu l’approbation d’Alex Sanderson, le directeur du rugby du club anglais.
« C’est le niveau international. Toulouse battrait sans doute la plupart des équipes internationales », s’est-il fendu auprès du Daily Mail.
En ce qui concerne la victoire des Rouge et Noir, Planet Rugby met notamment l’accent sur l’influence cruciale des remplaçants.
« C’est l’impact du banc toulousain qui a mis un terme au défi lancé par Sale. Clément Vergé, loin d’être le nom le plus connu en Top 14 et encore moins en Angleterre, fut énorme en remplacement d’Emmanuel Meafou et a continué ce que l’international avait entamé. Joël Merkler s’est vu refuser un essai, mais son impact fut indéniable. Et avec Anthony Jelonch faisant du Jelonch, la puissance brute du banc de Toulouse fut un composant essentiel de la victoire », souligne Planet Rugby.
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