À l’audience correctionnelle de mardi 8 avril 2025, Louisa* (23 ans) a dû rendre compte de quatre infractions commises à Caen (Calvados), dimanche 14 juillet 2024 : conduite en état d’ivresse manifeste, rébellion, refus de se soumettre au dépistage d’alcool et de stupéfiants.
Elle ameute des passants
Il est plus de 5h du matin quand une voiture qui sort du parking de la place Courtonne emprunte un sens interdit à vive allure. Le contrôle de police qui suit se passe très mal.
La jeune conductrice aurait crié à l’injustice, menacé d’appeler son avocat, refusé de décliner son identité, de se soumettre au dépistage d’alcool et de stupéfiant. Elle aurait fini par ameuter des passants qui s’en seraient mêlés, obligeant les policiers à appeler des renforts et à faire usage de bombes lacrymogènes. Au moment du menottage, elle se serait débattue au point de casser la montre d’un agent.
« Un vrai problème d’immaturité »
À l’audience du tribunal correctionnel, elle admet avoir bu plusieurs verres de vodka en boite de nuit. Mais Louisa s’insurge quand on l’accuse de rébellion. Si elle a résisté, c’est qu’elle avait « peur qu’on la mette en garde à vue », explique-t-elle. Déjà condamnée pour outrage, la jeune prévenue présente « un vrai problème d’immaturité », décèle le procureur.
Prison avec sursis
Elle écope de cinq mois de prison avec sursis et devra effectuer un stage de citoyenneté. Son permis de conduire est suspendu pour une durée de huit mois. Elle devra aussi rembourser 800 € de frais de justice aux policiers, 169,99 € pour la montre cassée et 450 € pour le préjudice moral.
*Prénom d’emprunt.
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