Durant trois jours, du 14 au 16 février 2025, la Leaders Cup a pris place au Palais des sports de Caen (Calvados). La victoire surprise du Mans contre le favori Monaco a été l’épilogue de trois jours de spectacle dans l’enceinte caennaise. De quoi ravir le président de la Ligue nationale de basket-ball (LNB), Philippe Ausseur. Entretien.
Trois jours à Caen : « Le public était au rendez-vous »
« On est satisfait, on n’a pas eu de surprise quant à la qualité de l’organisation. Le public était au rendez-vous. On aurait pu faire un peu plus lors de la session 2 du vendredi soir ».
On sera autour des 15 000 spectateurs sur l’ensemble des trois jours, ce qui est une très belle affluence. C’est plus que Saint-Chamond ces deux dernières années car la salle est plus grande. On a eu des beaux matches avec du suspense et de l’intensité, sauf peut-être Monaco-Asvel en demi-finale mais un niveau de jeu stratosphérique. On est vraiment satisfait par rapport à nos objectifs.
« Le Palais des sports, une petite Adidas Arena »
« Le Palais des sports est une vraie réussite, c’est une belle arena. On avait durant trois jours des présidents et des staffs qui viennent de l’élite qui côtoient des belles salles. Tous disent la même chose : c’est une petite Adidas Arena (Arena Porte de la Chapelle à Paris). On y retrouve des similitudes avec les loges, ces salons pour les joueurs…, c’est une réussite. Avec cet outil, le Caen Basket peut voir plus haut et plus grand, c’est indispensable dans l’économie du basket ».
Un retour à Caen, est-ce possible ?
« Caen avait été annoncé assez tard pour la Leaders Cup, ça nous a manqué sur deux ou trois détails, on aurait pu faire mieux. Annoncer les trois éditions qui arrivent à Poitiers, Aix-en-Provence et Lyon-Décines plus tôt, ça permet de faciliter l’organisation, d’aller dans des terres sevrées de basket et montrer qu’il y a une vraie demande par rapport à la Leaders Cup. La compétition pourrait d’ailleurs revenir à Caen dans quelques années. Il y a une terre basket ici et télévisuellement parlant, il y a un show nécessaire. On ne peut pas mettre Mike James, Nadir Hifi ou Nando de Colo dans de vieux équipements. On n’ira plus dans des salles en dessous de 4 000 spectateurs car c’est compliqué de trouver l’équilibre économique ».
Certaines équipes ne jouent pas la compétition à fond ?
« Tout le monde la joue à fond, c’est clair. Ils veulent aller le plus loin possible. Il y a eu un Asvel-Strasbourg décevant et un Monaco-Asvel sans suspense mais il y a eu beaucoup de matches de très grandes intensités avec des beaux money time à Caen. Cette compétition n’amène pas un avantage de playoffs, mais ça amène un titre. Spanoulis (le coach de Monaco) me l’a dit : on veut la gagner. L’Asvel et Paris voulaient aussi aller au bout ».
Source link
