Dire qu’elle n’avait pas encore touché une seule fois la raquette en 2025…
Alors qu’elle avait relégué au second plan sa passion pour le tennis, trop occupée professionnellement et très sollicitée socialement, Julia Picot a été invitée en dernière minute à participer le week-end des 22 et 23 février 2025 au tournoi du CL Tourlaville (commune déléguée de Cherbourg-en-Cotentin, Manche).
Une demande insistante du juge-arbitre, Guillaume Picot (aucun lien de parenté), qui souhaitait muscler le tableau féminin.
« Sauf que moi, je n’avais vraiment aucun entraînement dans les pattes ! Je n’avais pas joué depuis décembre et je n’avais pas du tout prévu de m’inscrire », se marre la Tourlavillaise de 33 ans, qui s’est finalement laissée convaincre. « C’est mon club, c’était difficile de refuser… »
Ancienne membre du pôle régional à Honfleur
Seuls les imbéciles ne changent pas d’avis, c’est bien connu.
Sur les installations du complexe Bagatelle où elle a commencé le tennis à l’âge de 6 ans, cette responsable RH sur le site d’Orano La Hague s’est rappelée aux bons souvenirs de ses plus belles années en écrasant la concurrence, ne concédant que deux jeux en demi-finale et un seul jeu en finale contre la Siouvillaise Amélie Klotz, pourtant reconnue comme l’une des meilleures joueuses locales.
« Je n’ai plus trop de physique, mais il y a de bons restes sur le plan technique. J’ai fait pas mal de service-volée pour écourter les échanges. J’ai été surprise par mon niveau de jeu », souligne l’ancienne membre du pôle régional de Honfleur, qui fut classée 2/6, avec des perfs jusqu’à -4/6 à son palmarès.
Après six longues années sans taquiner la petite balle jaune, elle a ainsi repris plus modestement en 2022, « pour le plaisir de jouer les championnats par équipes », avec un niveau de jeu qui vaut toutefois bien mieux que son classement actuel (15/2).
Pour remonter, il faudrait rejouer davantage, enchaîner les tournois, les déplacements… Mais je n’en ai plus le temps, ni l’envie, j’ai assez donné quand j’étais plus jeune. Ça me va bien d’être 15/2.
Et de gagner des tournois au pied-levé…
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