C’est une mésaventure dont ce salarié d’une entreprise de Cherbourg (Manche) aurait bien pu se passer. Jean-Pierre s’est fait voler le 11 décembre 2024 le deux-roues avec lequel il se rendait sur son lieu de travail.
Le petit vélo pliant électrique blanc, reconnaissable entre mille de par ses particularités, n’était pas correctement sécurisé dans le local à vélos. Il témoigne.
En raison d’un manque de places aux racks, il était simplement attaché à l’aide d’une chaîne à maillage sur la roue arrière. Selon moi, un dysfonctionnement de la porte d’accès électrique du personnel de l’entreprise a permis au voleur de s’introduire dans le local où sont habituellement stockés les vélos des salariés. C’est en repartant le soir, à l’issue de ma journée de travail, que j’ai découvert que mon vélo n’était plus là. Et personne n’avait rien vu.
Coût du préjudice : près de 1 000 euros.
Rebondissement
Le salarié a immédiatement déposé plainte en ligne dans l’attente d’un rendez-vous au commissariat de Cherbourg-en-Cotentin.
Le vélo a été retrouvé début janvier 2025 devant une maison de la presse. L’individu en possession du vélo a affirmé l’avoir acheté pour 300 euros.
J’avais croisé mon vélo rue Gambetta. J’avais suivi le cycliste à distance et je suis rentré dans le commerce. Je lui ai dit, c’est le mien. C’est un vélo volé. Il m’a dit l’avoir acheté à un ami. Il me l’a rendu sans résistance, ni agressivité, sans demander son reste. Il a quitté les lieux. Je pense que c’était le voleur ou qu’il savait que le vélo était volé. J’ai récupéré mon vélo mais il avait subi quelques dégâts.
Cette mésaventure a fait réfléchir Jean-Pierre. « J’ai prévu de prendre une assurance contre le vol, de faire graver mon vélo acheté à l’étranger et d’installer une puce pour le sécuriser », précise le Cherbourgeois, déjà victime il y a deux ans d’un vol de vélo, dans ce même local.
« Il avait une valeur sentimentale. Il appartenait à mon père aujourd’hui disparu. Je ne l’ai jamais retrouvé. Le voleur avait été identifié sur des images de vidéo. » Ces vols à répétition ont incité l’entreprise à revoir sa sécurité et l’accès au local à vélos.
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