Jean-Michel Aulas candidat aux municipales à Lyon ? L’ancien président de l’OL poursuit ses consultations en coulisses. La semaine dernière, il a échangé avec Emmanuel Macron, un conseiller de l’Elysée et a eu un rendez-vous avec Gabriel Attal, patron du parti Renaissance.
Jean-Michel Aulas et ses rendez-vous avec la macronie
Le parti centriste va-t-il le soutenir la possible candidature Aulas ? Localement, plusieurs élus macronistes poussent en ce sens comme Thomas Rudigoz désormais chef de file du parti à Lyon pour préparer la campagne ou Emmanuel Hamelin, délégué départemental Rhône du parti Horizons (le parti d’Edouard Philippe).
Quant au patron du parti Gabriel Attal, il n’exclut pas un soutien à Jean-Michel Aulas. Interrogé ce lundi 24 mars 2025 sur France Inter, il a donné une piste.
« Éventuel soutien » à Jean-Michel Aulas
« On a une boussole, c’est comment on est le plus utile. Dans un certain nombre de cas, cela voudra dire se présenter sous nos propres couleurs, avec des personnalités issues de Renaissance, qui ont travaillé à un projet », a détaillé Gabriel Attal, citant les parlementaires Thomas Cazenave (Bordeaux) et Violette Spillebout (Lille).
« Dans d’autres cas, cela sera de se mettre derrière un maire sortant, parce qu’il a bien travaillé, parce qu’il a des valeurs qui sont les nôtres, parce qu’il a des projets qui se rapprochent des nôtres », a-t-il dit, ce qui ne sera pas le cas à Lyon. Le parti souhaite battre le maire écologiste sortant Grégory Doucet.
« Et parfois, cela sera se mettre derrière une personnalité qui n’est pas de notre parti mais qui peut incarner l’alternance mieux que nous », a complété l’ancien Premier ministre.
Concernant l’hypothèse Jean-Michel Aulas, il a affirmé « réfléchir à un éventuel soutien ». « On a des personnalités de notre famille politique à Lyon, je pense à Thomas Rudigoz, Jean-Michel Aulas est issu de la société civile, il n’appartient pas à notre parti. Il réfléchit à se présenter (aux municipales à Lyon), pas sous nos couleurs, mais comme une personnalité indépendante et c’est tout à fait envisageable. On va travailler, réfléchir à un éventuel soutien mais on n’en est pas là aujourd’hui », a conclut Gabriel Attal.
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