Le 24 septembre 2024, le prévenu, âgé de 31 ans, et dont la relation avec la victime nettement plus âgée que lui, s’est terminée quelques semaines auparavant, se présente ivre au domicile de son ex-compagne, situé à Beauvain, entre La Ferté-Macé et Carrouges (Orne).
Dès son arrivée, il indique vouloir « tout casser » et met ses menaces à exécution en détruisant du mobilier ainsi qu’une porte vitrée.
Apeuré, le fils s’enfuit par le toit
Puis, blessé à la poitrine, il demande alors à son ancienne conjointe de lécher le sang qui coule de ses plaies.
La violence et le vacarme qui en découlent sont tels que l’un des fils de la victime, qui se trouve à l’étage au moment des faits, s’enfuit par une fenêtre de toit pour se mettre en sécurité et aller chercher du secours.
Déjà condamné pour des faits similaires peu de temps auparavant, le trentenaire à la carrure de catcheur présente ce jour-là une consommation d’alcool massive.
« Sous alcool, il ne se contrôle plus », ressort-il de l’audience au tribunal correctionnel d’Alençon (Orne). Et lorsqu’il est saoul, il ne se souvient de rien après et « cela peut devenir dangereux ».
Pour la défense, Maître Chesnot indique que, selon lui, « ce dossier est rempli de tristesse ».
Bracelet électronique
Il évoque la « détresse profonde » de son client, qui exerce aussi des violences contre lui-même après avoir subi, enfant, de celles de sa mère.
Le seul répit qu’il a connu pendant son enfance est une hospitalisation à 11 ans pour soigner un cancer !
Le tribunal a condamné le trentenaire à deux mois de prison ferme et six mois avec sursis probatoire. La partie ferme est à effectuer sous bracelet électronique pour ne pas le couper de son travail, « son seul point d’ancrage », selon son avocat.
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