Youna Kerroux, coprésidente du CL Tourlaville handball, évoque la belle saison de l’équipe masculine, leader de Nationale 3, qui se déplace à Loudéac (Côtes-d’Armor) ce samedi 29 mars 2025 (coup d’envoi à 19 h).
Vous attendiez-vous à une telle saison de l’équipe masculine de Tourlaville ?
Non, pas du tout, c’est une bonne surprise ! On ne savait pas à quoi s’attendre après l’accession en Nationale 3, donc l’objectif était le maintien. L’équipe a concédé quelques défaites en début de saison, mais depuis le 19 octobre, elle est invaincue. La saison est loin d’être terminée, il reste des matches compliqués, mais avec cette place de leader, on pense forcément à la montée…
La montée en N2 est-elle devenue un objectif ?
Ce n’était pas prévu comme ça, d’ailleurs on n’avait pas vraiment de plan ! Mais disons qu’aujourd’hui, tout le monde se prend au jeu de la montée, et il y a un engouement général autour de l’équipe.
Cela vous oblige à anticiper une éventuelle promotion en N2 ?
Oui, depuis deux ou trois semaines, la question se pose sérieusement au sein du club. Il y a un travail commun à faire, entre le bureau, le staff et les joueurs. En cas de montée, Romain Pautaire voudra-t-il continuer à entraîner ? Les joueurs seront-ils prêts à s’engager ? Ce n’est pas au bureau de décider tout seul.
« On a des choses à travailler, mais on n’a pas un mur devant nous ! »
Le club pourrait-il éventuellement refuser l’accession ?
On ne s’est pas posé cette question, mais elle pourrait devenir légitime si par exemple la moitié des joueurs décidaient d’arrêter. Dans ce cas-là, on n’enverrait pas l’équipe au casse-pipe en N2. Mais on n’en est pas là.
En cas de montée, le club devra de toute façon recruter…
Oui, c’est une certitude. Julien Mazurier, l’autre coprésident, a commencé à y réfléchir, tout comme à certains aspects administratifs et financiers. Finalement, on en est au même point que l’an dernier, on prépare la montée à la même période ! Alors que les clubs qui visent le haut de tableau s’y attellent bien plus tôt…
Concrètement, que changerait une saison en N2 par rapport à la N3 ?
Paradoxalement, les déplacements sont un peu moins lointains en N2, donc on aurait moins de frais à ce niveau-là. Les obligations fédérales sont les mêmes qu’en N3. Les seules contraintes supplémentaires seraient l’augmentation des frais d’arbitrage et quelques obligations au niveau de la salle. En résumé, on a des choses à travailler, mais on n’a pas un mur devant nous !
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