Présenté en comparution immédiate mercredi le 12 mars 2025, devant le tribunal correctionnel de Melun (Seine-et-Marne), le jeune homme dort déjà en prison depuis deux jours. Le pansement qui lui barre le front montre que son arrestation ne s’est pas faite en douceur. Et effectivement, c’est l’une des raisons de sa comparution : rébellion et violence présumée envers les policiers. Il s’en serait également pris à leur véhicule sur lequel il aurait commis quelques dommages. La scène s’est produite le lundi 10 mars, square Blaise-Pascal, l’une des plaques tournantes du narcotrafic melunais.
Un délai pour préparer sa défense
Le prévenu, âgé de 19 ans, est déjà particulièrement connu des services de police. Domicilié à Noisiel, il a été aperçu dans le quartier Montaigu alors qu’il en avait été interdit de séjour lors d’une précédente condamnation. C’est la raison de départ de son interpellation, les violences ne faisant que se rajouter à l’accusation.
L’homme qui comparaît avec un avocat commis d’office, choisit finalement de se donner le temps de préparer sa défense, prenant ainsi le risque de rester en détention jusqu’à son procès.
Face au pedigree du prévenu et à ses nombreuses condamnations – il avait notamment bénéficié une semaine plus tôt d’une mesure de clémence avec bracelet électronique – les juges décident de le maintenir derrière les barreaux. Il devra attendre le 11 avril et les conclusions d’une expertise psychologique, avant d’être jugé.
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