Parce-qu’il s’était sauvé, un habitant du Pays de Bray a pendu son chien dans son jardin et a jeté sa dépouille. Le tribunal de Dieppe l’a jugé.
Des faits qui font froid danbs le dos
Les affaires concernant les animaux déclenchent souvent un émoi considérable. Il n’est pas rare de voir les médias nationaux ou audiovisuels s’en emparer et investir la salle d’audience du tribunal.
Rien de tout cela le 7 février 2025 et pourtant les faits pour lesquels était poursuivi un habitant de Callengeville font froid dans le dos.
Il jette son chien à la poubelle
Le 8 juin dernier, son Jack Russel se sauve et s’en va mordre le chien de sa voisine sans conséquences trop graves. Mais cela déclenche une rage insoupçonnée chez ce sexagénaire pourtant connu pour être quelqu’un de calme. Il récupère son chien, lui administre des coups de martinet puis entoure son cou d’une corde et le suspend au poteau à linge dans son jardin.
Il s’en va attendre dans son salon que la mort fasse son œuvre. Quelques minutes plus tard, il viendra détacher la dépouille du chien pour la jeter à la poubelle. Difficile de faire plus cruel.
La SPA présente
L’homme âgé de 66 ans ne s’est pas déplacé devant le tribunal qui devait le juger ce 7 février Pour ce type d’audience on aurait pu s’attendre à de grandes envolées d’avocats spécialisés dans la protection animale pour la SPA ou pour des fondations spécialisées.
Rien de tout cela devant le tribunal de Dieppe. La représentante locale de la SPA demande au nom de cet organisme 2 000 euros de dommages et intérêts et souhaite surtout qu’un autre chien que le prévenu avait en garde et qui venait de sa fille soit judiciairement confisqué afin de pouvoir être placé dans une famille qui elle, lui apportera tout l’amour nécessaire.
6 mois de prison avec sursis
La représentante du Parquet n’arrive pas à comprendre comment cet homme qui selon certains témoignages considérait ses chiens comme ses enfants, qui les laissait dormir sur son lit, a pu en arriver à cet acte de cruauté. Peut-être l’alcool… Ses réquisitions font preuve de mansuétude : 6 mois de prison assortis d’un sursis simple.
Le tribunal suit ces réquisitions et fait interdiction au prévenu de détenir un chien ou un chat pendant deux ans. Il accède à la demande de la SPA, qui pourra proposer à l’adoption le second chien et lui octroie 500 euros de dommages et intérêts.
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