Le 16 avril 2024, une femme habitant à Laigné-Saint-Gervais, au sud du Mans (Sarthe) se présente à la gendarmerie pour déposer plainte contre son ancien compagnon, avec qui elle a trois enfants.
Elle explique que ce dernier, dont elle est séparée, a été condamné pour des violences à son encontre et qu’il lui était interdit d’entrer en contact avec elle.
En Sarthe, il harcèle son ex-compagne
Elle poursuit en indiquant aux gendarmes que, dès la fin de l’interdiction de contact, le 23 janvier 2024, il s’est mis à la harceler, notamment en l’insultant par SMS, mais aussi en rôdant autour de son lieu de travail et en l’attendant sur un parking.
Mais le lendemain de son dépôt de plainte, la femme est de nouveau prise à partie par son ancien compagnon lors d’un match de football de leur fils.
Ce jour-là, il a violemment agressé son ex-compagne, qui a été protégée par des personnes présentes au stade.
Interpellé, l’ancien compagnon reconnaît les insultes sans pour autant considérer cela comme du harcèlement. Il explique aux gendarmes que son ex-compagne interprète mal ses « démarches » et que tout le problème vient… de l’organisation des droits de visite.
Si son ancienne compagne était présente au tribunal, le prévenu, lui, ne s’y est pas présenté.
« Monsieur n’a pas du tout supporté la séparation », a déclaré l’avocate de la victime, qui a demandé au tribunal de protéger sa cliente.
Six mois de prison
Une requête à laquelle le tribunal a répondu favorablement, puisque le prévenu a été condamné à six mois de prison ferme, ainsi qu’à une interdiction de contact et de paraître au domicile de la victime pendant trois ans.
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