Un jeune père de famille âgé de 36 ans était jugé par le tribunal d’Alençon (Orne), jeudi 6 février 2025, en audience correctionnelle, pour des faits de violences conjugales et pour conduite en état d’ivresse.
A vive allure et sous forte alcoolémie
Le 9 novembre 2024, l’homme de 36 ans avait été arrêté par les gendarmes à Dreux alors qu’il circulait à vive allure – il a été flashé en excès de vitesse à plusieurs reprises – et sous forte alcoolémie.
L’alerte avait été donnée par le nouveau compagnon de l’ex du prévenu.
Celui qui partageait alors la vie de la jeune femme avait en effet été témoin du départ du véhicule, depuis le domicile de celle-ci, dans une commune proche d’Alençon.
Il roule pendant plus d’1 h 30
Le trentenaire s’y était présenté pour exiger d’elle la signature d’une convention réglant le droit d’accueil et de visite de leur petite fille, avant de l’inviter à grimper dans sa voiture « pour discuter ».
Mais il avait finalement emprunté la RN 12 en direction de Paris, roulant sans but pendant plus d’1 h 30.
La passagère avait dû attraper le volant à plusieurs reprises pour corriger une trajectoire dangereuse.
Un « coup de folie »
Aux enquêteurs, le père de famille avait expliqué son « coup de folie » par le fait qu’il ne supportait pas le départ de sa compagne, mais surtout le fait de ne plus partager la vie de sa petite fille de quatre mois depuis la séparation. « Mon idéal de père, c’est d’être réveillé par les pleurs de mon enfant et de me lever pour m’en occuper et le réconforter. Je ne supporte pas l’idée que ce rôle puisse être joué par un autre homme ! »
Depuis, le couple s’est reconstitué et la victime, qui s’est tout de même constituée partie civile, assure que son compagnon est « un bon père » qui « s’occupe bien de sa fille ».
Le prévenu a été condamné à six mois de prison avec sursis. Une peine assortie d’une obligation de soins.
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