Le résident de Torfou (Maine-et-Loire) n’a pas honoré sa convocation devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire le mardi 28 janvier 2025. Il a donc été jugé et condamné en son absence.
Le 26 mai 2024, vers 18 h 45, deux gendarmes tentent de contrôler le conducteur d’une BMW.
L’homme de 44 ans s’arrête avant le rond-point, près du Super U de Saint-Père-en-Retz (Loire-Atlantique) et les gendarmes s’aperçoivent que passagère et conducteur changent de place.
Une forte odeur d’alcool
Enfermé, le couple ouvre légèrement les fenêtres. Une forte odeur d’alcool s’échappe de l’habitacle. Les gendarmes font appel à des renforts, et ils ne sont pas trop de quatre pour sortir le conducteur du véhicule que la passagère a fini par déverrouiller.
Au bout de plus d’une heure de palabres avec les forces de l’ordre, le quadragénaire finit par admettre qu’il a pris le volant « parce que sa compagne ne sait pas conduire ». Et de servir aux militaires son avis sur la conduite en général des femmes au volant !
Lunettes de gendarmes brisées
S’il y a eu des gestes violents, qui ont brisé les lunettes de vue d’une gendarme présente sur le banc des victimes et les lunettes de soleil de son collègue, le mis en cause affirme « qu’ils n’ont pas été volontaires ».
Le prévenu a été condamné à six mois de prison ferme.
Il devra rembourser le montant des lunettes de vue de la victime présente, soit 420 €, et celui des lunettes de soleil, de son collègue, incorporé depuis dans une autre brigade, soit 54 €.
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