Il n’aura échappé à personne que l’arrière de Toulouse fait figure de cadre avec cette équipe de France. Tantôt à l’ouverture, tantôt à l’arrière, à l’aube de ses trente ans, Thomas Ramos est devenu le symbole de la constance sous l’ère Fabien Galthié.
Avec la sélection, le joueur du Stade Toulousain s’approche du record de meilleur réalisateur de l’histoire. Un statut qu’il ne doit qu’à sa résilience, si on en croit les mots de Fabien Galthié.
« Je dirais que s’il a mis du temps à en arriver là, c’est que c’était son chemin, je pense qu’il a un itinéraire particulier. Lorsqu’on sélectionne les joueurs, on les suit, on essaie de comprendre leurs parcours en amont. Au départ il est challengé par Brice Dulin, Melvin Jaminet ou encore Anthony Boutier. Ensuite, il a des blessures, puis il est dans les 42, ensuite il repart, il fait le dos rond… Et l’opportunité se présente, il la saisit et il ne la lâche pas », clame-t-il.
Un mental forgé en Pro D2
Avant de devenir le patron qu’il est aujourd’hui, Thomas Ramos est allé grappiller du temps de jeu en Pro D2 chez le voisin du club Rouge et Noir : Colomiers. Un pari gagnant puisque ce dernier y marque 345 points en 24 matchs, avant de rentrer au Stade Toulousain et d’enchainer avec le XV de France pour la première fois de sa jeune carrière. Un itinéraire significatif pour le sélectionneur des Bleus.
« Si je prends l’exemple de son début au Stade Toulousain, il quitte le club une saison pour aller jouer à Colomiers. Là-bas il fait une saison incroyable où il amène Colomiers au plus haut niveau de la Pro D2 (7e, NDLR) ».
Un parcours atypique salué par Fabien Galthié, à l’ombre des projecteurs, forgé par un goût du travail certain et une rigueur emblématique.
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