L’agression a suscité une vive émotion parmi les conducteurs de transports de TaM 3M, jeudi 20 mars 2025 : dans l’après-midi, une conductrice de bus a été braquée par un individu pointant une arme de poing qui s’est avérée être factice, puisqu’il s’agissait d’un pistolet à billes chargé, comme Métropolitain l’a révélé.
Une arme qui ressemblait à une vrai, quand la conductrice du bus l’a eu dans sa direction, à l’arrêt Sainte-Catherine, sur l’avenue Justice de Castelnau, quartier d’Aiguelongue, avant de redémarrer à vive allure avec 40 passagers à bord. L’auteur présumé, vêtu de noir et le visage caché sous une capuche, a été interpellé par la police métropolitaine des transports et par la police municipale et remis à la police nationale et placé en garde à vue.
Ce lundi 24 mars, cet étranger en situation irrégulière sous OQTF -Obligation de quitter le territoire- âgé de 28 ans a été traduit en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Montpellier, où il a reconnu les faits.
« J’ai sorti le pistolet à billes de ma sacoche pour montrer à la conductrice que ce n’était pas un vrai », a expliqué le prévenu, ce qui a été battu en brèche puisqu’une passagère formelle, confirmant que l’homme avait bien dirigé le pistolet vers la conductrice depuis l’extérieur mais devant la porte avant.
L’homme n’avait en outre pas le droit d’être armé, puisqu’il avait été condamné trois semaines plus tôt pour un vol aggravé. Alors porteur d’une bombe lacrymogène, il avait écopé d’une interdiction de détenir ou porter une arme pendant cinq ans.
Le ministère public a requis une peine de quinze mois d’emprisonnement, avec mandat de dépôt. Les juges ont condamné le prévenu à huit mois d’emprisonnement avec maintien en détention. Au titre du préjudice moral, il devra verser 3 000 € à la victime et 1 € symbolique à TaM 3M. Il a dix goitres pour faire appel du jugement.
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