Pas moins de sept matchs attendent les Drakkars de Caen sur le mois de février 2025. Actuellement sur le podium de Division 1 (3e avec 44 points et un match en retard), les hommes de Jaroslav Prosvic ont toutes les cartes en mains pour y rester et valider leur billet pour les quarts de finale des playoffs (billet attribué aux équipes du Top 4). Mais pour cela, l’entraîneur caennais a averti : il faudra être performant lors du mois de février qui s’annonce intense.
Sept matchs en trois semaines
Les Drakkars seront d’abord sur la glace le samedi 1er février 2025 à Morzine (7e). Un déplacement dangereux face à une équipe qui n’a perdu que deux fois à domicile cette saison. Les hommes de Jaroslav Prosvic auront ensuite une double confrontation face à Neuilly-sur-Marne. En effet, le match aller devait avoir lieu en octobre 2024, mais avait été reporté. Les Caennais feront un arrêt en Ile-de-France d’abord, avant de rentrer en Normandie pour leur troisième match en une semaine.
Pierre-Antoine Devin, membre de l’équipe, expliquait apprécier ces enchaînements de matchs. « Nous vivons pour les matchs, expliquait-il avant la réception de Chambéry le 18 janvier dernier. C’est toujours mieux que de s’entraîner toute la semaine. » Les Drakkars vont être servis puisque sur les dix jours qui suivent la réception de Neuilly, ils se rendront chez le leader Epinal et retrouveront deux de leurs concurrents directs pour le Top 4 : contre Dunkerque, 4e, et à Strasbourg, 6e. Ils termineront le deuxième mois de l’année par la réception de Nantes mardi 25 février.
Le mois de février sera intense. Il faudra gérer la fatigue, préserver les organismes. Ce sera à moi de réussir à gérer les temps de jeu.
Des kilomètres à parcourir
Sur les sept matchs au programme du mois de février des Drakkars, quatre seront en déplacement. Se rendre à Morzine, à Epinal puis à Strasbourg, c’est parcourir des kilomètres particulièrement énergivores. « Les déplacements, ce n’est pas une excuse » disait Pierre-Antoine Devin après un double déplacement à Brest (Finistère) et Villard-de-Lans (Isère). Il faudra tout de même encaisser ces heures en bus pour être performant sur la glace.
Jaroslav Prosvic attend aussi plus de maîtrise de la part de son équipe, notamment à l’extérieur. Depuis plusieurs semaines, il sent que ses joueurs ont du mal à rentrer dans leur match quand ils ne sont pas devant leur public. La gestion des temps faibles fait partie des axes de progression de son équipe.
Il faudra prendre match après match. On aura beaucoup de longs déplacements à négocier et des matchs clés.
Le mois de février 2025 sera déterminant pour la fin de saison des Drakkars. S’ils assurent rester concentrés sur le match suivant, les hockeyeurs caennais approchent de l’heure de vérité en Division 1. Comme dit Jaroslav Prosvic : « une fois en playoffs, tout peut arriver. »
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