C’est un grand coup qu’ont frappé les Vikings de Caen (Calvados), vendredi 7 février 2025, face à Frontignan. Le leader de Proligue n’a pas résisté à la fougue de Zuzo & co, n’a pas réussi à suivre le rythme imposé par la jeunesse caennaise (42-38). Pas une surprise pour le coach Sébastien Quintallet, ravi du travail effectué durant la trêve et convaincu du potentiel de son équipe. « Cette victoire doit faire prendre conscience aux joueurs qu’on peut réaliser quelque chose de très, très bien, note le coach. Ça doit nous donner l’ambition de se dire : si on continue de régler deux, trois choses, de progresser encore… à un moment donné, on pourra rivaliser vraiment (avec les grosses équipes de Proligue) ».
Encore un leader au programme
Ça tombe bien, les Vikings défient le nouveau leader, Dijon, ce vendredi 14 février. Relégué de Starligue, le club bourguignon ambitionne de retrouver l’élite la saison prochaine. Au match aller, le partage des points obtenu (26-26) avait été presque accueilli comme une victoire au Palais des Sports. Deux mois et demi plus tard, c’est un Caen HB ambitieux qui se déplace en Côte-d’Or.
À l’extérieur, ça n’a pas toujours été facile sur la première partie de saison. Mais la victoire contre Frontignan va nous permettre de prendre encore plus de confiance. On est capable de le faire au Palais des Sports, pourquoi pas à l’extérieur ? À Dijon, ça va être un vrai combat.
Les Vikings ont profité de la trêve due au championnat du monde, en janvier, pour se concocter un coffre physique compatible avec le jeu virevoltant prôné par Sébastien Quintallet. « On a très bien travaillé avec notre préparateur », confirme celui-ci.
De nouvelles armes dans la besace
D’un point de vue tactique, les Caennais ont fourbi de nouvelles armes. Après l’efficacité de Yannis Mancelle à l’aile ou sur grand espace, après les missiles balancés de neuf mètres par Louis Tournellec, les percussions de Reyhan Zuzo ou Allan Villeminot, voici le jeu avec le pivot, symbolisé par la performance éblouissante de Sacha Mantz (10/10 au tir) face à Frontignan.
On a beaucoup bossé la relation arrières-pivot cet hiver. On estimait qu’on n’était pas assez trouvés.
Avec le capitaine Jordan Allais ou encore Antoine-Xavier Armani, le Caen HB dispose de trois possibilités à six mètres. Tous trois ont marqué contre les Héraultais « C’est aussi le résultat du travail des arrières, qui les ont bien trouvés », souligne Sébastien Quintallet.
Une belle surprise en fin de saison ?
De quoi aborder la deuxième partie de saison avec gourmandise. « Il ne faut pas s’enflammer, on n’est qu’au début des matches retour », tempère l’entraîneur des Vikings.
Bien calés à la 5e place du classement, dans la roue du top 4, Jean-Emmanuel Kouassi et ses partenaires ont prouvé qu’il faudrait compter avec eux jusqu’au printemps. Avec une belle surprise au bout ?
Proligue, 17e journée. Dijon – Caen HB, vendredi 14 février (20h30).
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