Des messages inscrits en rouge et en noir, contrastant avec les murs blancs, sur lesquels on peut voir les mots « Gestapo », « facho » ou encore un symbole anarchiste. Les élèves et les enseignants du lycée professionnel Marcel-Mezen, à Alençon (Orne), ont eu une mauvaise surprise, lundi 24 février 2025, en arrivant le matin en cours. La façade principale de leur établissement était partiellement couverte de tags.
« Il n’y a rien eu au lycée qui puisse justifier de tels actes »
Les faits auraient eu lieu dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 février, indique Sylvain Largy, proviseur du lycée, qui a été prévenu par la Police samedi matin. « Je n’ai aucune idée de la raison de ces tags. Il n’y a rien eu au lycée qui puisse justifier de tels actes », estime le chef d’établissement, au regard de la gravité des termes employés.
Le lycée était-il directement visé ? Une enquête est en cours pour faire la lumière sur ces tags. Une plainte sera déposée par le proviseur et les inscriptions seront nettoyées le « plus vite possible ».
Ces messages surprennent encore plus quand on connaît l’histoire de Marcel Mezen, l’homme à qui on a donné le nom du lycée. Comme l’a rappelé l’ancien maire-adjoint Dominique Artois, dans un post publié ce week-end sur Facebook, il s’agit d’un ancien Résistant de la Seconde Guerre mondiale. Il avait été arrêté par la Gestapo en 1943, déporté en Allemagne avant de mourir lors de l’évacuation de son camp en avril 1945.
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