Décidément, ce début d’année 2025 est chargé pour le pôle hippique de Saint-Lô (Manche) !
Alors que d’importants travaux sont menés dans la carrière Uriel pour garantir une meilleure gestion de l’eau, 1 230 tonnes de sable s’apprêtent à rejoindre la structure manchoise.
Du sable… olympique !
Et pas n’importe quel sable ! Il a quitté, lundi 3 mars 2025, « les somptueux jardins de Versailles ». À l’endroit même où les épreuves d’équitation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris se sont déroulées pendant l’été 2024.
Le sable a donc été foulé par des chevaux médaillés, et notamment par la jument Dubaï du Cèdre du Tollevastais Julien Épaillard, en bronze avec l’équipe de France de saut d’obstacles.
Un geste historique
Comme l’explique le pôle hippique sur sa page Facebook, quelque 40 semi-remorques assurent le « transfert monumental » du sable olympique. Particularité de ce matériau, il est « enrichi en fibre pour garantir un revêtement de qualité sur la carrière Uriel ».
Au-delà de la symbolique, ce geste a une portée historique. « Il rappelle que l’héritage des JO de Paris 2024 dépasse largement le simple événement sportif. Les Jeux laisseront une trace durable et seront utiles aux territoires et à leurs habitants. »
Le pôle hippique de Saint-Lô, qui a obtenu en février le permis de construire pour les deux écuries du haras détruites par le feu en 2019, n’est pas le seul à profiter des équipements de Paris 2024.
Le club de natation toulousain des Dauphins du TOEC, par exemple, va récupérer l’un des bassins qui a permis au nageur Léon Marchand de glaner quatre médailles d’or.
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