La cité semble particulièrement tendue ces derniers temps dans la cité des « 3000 » à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Dans ce climat, la préfecture de police de Paris a décidé d’autoriser les forces de l’ordre victimes régulièrement de « jets de projectiles, de violences et d’outrages de la part d’individus prêts à en découdre », à utiliser des drones pour surveiller les lieux. Ceux-ci sont utilisés depuis le jeudi 27 mars et jusqu’au lundi 31 mars 2025 inclus, chaque jour de 20h à 2h.
« Il n’existe pas de dispositif moins intrusif »
Dans un arrêté, la préfecture de police de Paris explique : « les services de police intervenant en prévention des infractions et troubles à l’ordre public dans le secteur de la cité des « 3000 » et ses environs sont régulièrement pris à partie. Sur ce secteur, plusieurs faits de dégradations et de violences ont été constatés récemment ».
Le recours aux drones doit permettre aux forces de l’ordre de « disposer d’une vision en grand angle tout en limitant l’engagement des forces au sol ». « Il n’existe pas de dispositif moins intrusif permettant de parvenir aux mêmes fins », argumente la préfecture.
Au total, quatre caméras aéroportées pourront être en vol simultanément en vue « de capter, d’enregistrer et de transmettre des images ». Les aires survolées sont strictement limitées aux zones où des troubles à l’ordre public sont susceptibles de se produire », développent les services de l’Etat pour qui « la durée de l’autorisation demandée n’apparaît pas
disproportionnée au regard de la finalité poursuivie ».
La cité des « 3000 », aussi appelée depuis 1979 la Rose-des-Vents ou Cité de la Rose-des-Vents, est un quartier d’Aulnay-sous-Bois construit à la fin des années 1960
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