Par Anne-Lise Virot
Fidèle à l’association Courir sur Brest depuis six ans, Fabrice Auffret en a pris la présidence lors de la dernière assemblée générale. Véritable Ti-Zef, il nous raconte son Brest dont il arpente les rues paré de l’emblématique maillot orange dont il est l’un des créateurs.
Chef de produits techniques à la Fnac, Fabrice Auffret est un sportif aguerri habitué aux courses de longues distances (marathons et ultra-trails…). Après avoir couru 30 ans seul et désireux de trouver un nouveau souffle à sa pratique, il fait sa première séance (en escaliers !) avec Courir sur Brest et y trouve un esprit solidaire et convivial.
Pour cette nouvelle année 2025, Fabrice Auffret a à cœur de maintenir l’esprit du club, alliant un accompagnement dans les objectifs sportifs et un terrain d’échanges, de rencontres et de plaisir.
« Tom, l’entraîneur à ce moment-là, avait cette capacité à encourager tout le long et à retenir les prénoms de chacun. Je me suis dit que c’était génial, que ce n’était pas un club mais une vraie association. »
LE PORT DE COMMERCE
Un souvenir d’enfance et un symbole
Mon père était marin de commerce, j’ai toujours eu pour habitude de me promener le dimanche sur le port et d’observer bateaux et grues à différents moments de la journée. De plus, je trouve que les aménagements réalisés de la partie rétrocédée par la Marine apportent une vraie bonne ambiance et en font un lieu agréable pour le club.
LE TRI MENN
Le prix, la qualité et l’ambiance
Le Tri Menn est tout près de mon travail, c’est un tout petit restaurant proposant des produits frais et locaux à un prix difficile à trouver ailleurs. Comme je suis un habitué, j’appelle et j’ai souvent la chance d’avoir une place tout de suite. Ce que j’aime par-dessus tout, c’est l’atmosphère conviviale de ce restaurant ainsi que dans le bar d’à côté, Chez Zaza, où l’on s’appelle par nos prénoms !
13, rue d’Aboville à Brest.
LA PENFELD
Mon terrain de jeu favori
J’habitais du côté de la Cavale Blanche en 1976 et j’ai toujours aimé aller là-bas, même si ce n’était pas aussi aménagé qu’aujourd’hui ! Actuellement, j’habite toujours près du Questel donc je chausse mes baskets et je peux faire jusqu’à 20 kilomètres au moins sans effleurer le goudron. La Penfeld mais aussi Kervallon, L’Arc’hantel, Keroual… : il y a beaucoup d’endroits agréables où s’entraîner à proximité.
LES ATELIERS DES CAPUCINS
Un superbe lieu d’échanges
Toutes les machines que l’on aperçoit au sein des ateliers des Capucins, je les ai vues en fonction et je suis fier d’y avoir travaillé. La Ville a fait de ce lieu, quelque chose dont les Brestois se sont vraiment facilement approprié, un véritable espace de partage.
En effet, cela ne choque plus personne de voir des enfants faire de la trottinette au milieu des ateliers ou des danseuses classiques s’essayer à des chorégraphies sur le rap d’un groupe de jeunes juste à côté.
25, rue de Pontaniou à Brest.
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