Après avoir livré la composition du XV de France opposé à l’Irlande lors de la 4e journée du Tournoi des 6 Nations, Fabien Galthié s’est également exprimé sur quelques aspects stratégiques de la rencontre. Alors que plusieurs failles semblaient être identifiées dans les rangs de l’Irlande, le sélectionneur a appelé à la prudence, estimant notamment que viser un seul joueur était une erreur à ne pas commettre pour les Bleus.
« Pas de maillon faible » chez l’Irlande selon Fabien Galthié
« Il n’évite pas les plaquages et s’y présente souvent. C’est un jeune joueur donc il en loupe de temps en temps effectivement. Si vous voulez me faire dire qu’il vaut mieux aller sur Prendergast que sur Bundee Aki », plaisantait Patrick Arlettaz durant la semaine.
Vu comme ça, le jeune Sam Prendergast n’est clairement pas le fer de lance de la défense irlandaise, encadré par une incroyable 3e ligne d’un côté et par un centre du terrain en acier trempé de l’autre.
Interrogé au sujet d’une supposée faiblesse défensive du jeune ouvreur, Fabien Galthié a renchéri : « Moi, je ne vois pas le maillon faible chez le joueur que vous citez. Je ne vois pas qui a identifié une fragilité. Surtout, lorsqu’on prépare une rencontre à ce niveau-là, on ne peut pas chercher un individu pour trouver une clé. Ça ne se passe pas comme ça. »
Sam Prendergast bien entouré
Tout comme l’avait laissé entendre son entraineur adjoint, Fabien Galthié estime que Sam Prendergast, effectivement un peu vert au niveau international et friable au plaquage (15 manqués depuis le début du Tournoi), sera suffisamment bien encadré pour que sa zone ne devienne pas un point faible.
« On va aller puiser surtout sur nos points forts, une dynamique collective pour essayer de nous exprimer et d’avoir la possibilité d’être dominants. Mais on ne cherche pas un individu, parce que ça serait faire un focus sur, à mon avis, un mauvais choix. Ça n’a jamais été comme ça. On n’a jamais cherché un individu sur le terrain pour aller le jouer. En plus, il est trop bien entouré et souvent bien accompagné. Ce n’est surtout pas un maillon faible, dans le présent et dans le futur, ça ne sera surtout pas un maillon faible », a terminé l’ancien capitaine des Bleus.
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