Quelle est rude cette fin de championnat de Nationale. La situation du Stade Langonnais, Petit Poucet de la compétition, est en effet la plus inconfortable de celles du quatuor de queue. Aujourd’hui, la grande majorité des observateurs ne donnent pas cher de la survie de Langon à ce niveau.
Fatigués, les hommes de Christophe Hamacek –qui a officialisé son départ en fin de saison– subissent depuis trop longtemps maintenant le rythme effréné d’un championnat qui n’est à priori pas fait pour un groupe pluriactif. Oui, nous le savons bien, nous nous répétons, mais le postulat est sans concession.
Langon, des ressources insoupçonnées et aucun complexe
Le groupe a relevé bien des défis depuis presque trois saisons, mais celui-là semble pour l’heure celui de trop. Semble, car ce groupe a des ressources insoupçonnées. Celles qui ont fait la fierté de son manager, ce dernier n’étant bien sûr, et de plus, pas étranger du tout à ce comportement. Christophe Hamacek a formaté ses garçons jusqu’à en faire un groupe qui ne fait pas de complexes, qui défend ses couleurs et son territoire, à l’ancienne. Solide sur les fondamentaux et qui ne gamberge pas.
Oui, mais voilà, même ce système à ses limites et le manager n’y peut rien. Ce week-end, la journée de championnat va se disputer sans Langon, les Rouge et Blanc étant exempts. Il restera ensuite trois journées avant le verdict, des rencontres crispantes :
- la première à Carcassonne, le 28 mars ;
- la suivante à Comberlin, le 12 avril, face à Chambéry ;
- et la dernière fixée au 26 avril, à Narbonne.
Le programme est copieux, voire indigeste, trois matchs à priori pas à la portée des Langonnais… à priori seulement !
Tout reste à faire pour le Stade Langonnais
Oui car ne comptez pas sur ce groupe pour s’avouer vaincu.
Et soyons sûr d’une chose : tous veulent que cette belle aventure ne s’arrête pas. Tous savent cependant qu’en cas d’access match, le fameux rendez-vous couperet qui opposera les 10 ou 11 mai le finaliste de Nationale 2 ou dernier de Nationale, sur le terrain du premier nommé et sur un match sec, il faudra compter avec eux.
Les rencontres couperets, ils connaissent et ils maîtrisent. Alors si ce jour-là arrive, il faudra que l’adversaire soit fort, très fort pour espérer renvoyer les Langonnais en Nationale 2, même si beaucoup peuvent penser que ce serait plus ‘raisonnable’.
Reste que pour l’heure, il faudra jeter un œil cette fin de semaine sur Albi – Bourgoin ou Rouen – Marcq en Barœul.
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