La prochaine édition du rallye du Tréport aura lieu les 30 et 31 mai 2025. Entretien avec Max Horen, qui succède à Marc Ledue à la tête de l’association organisatrice.
Quand avez-vous rejoint l’ASA Val de Bresle, l’association qui organise le rallye du Tréport ?
Je suis passionné de rallye depuis longtemps, d’abord dans l’Oise, d’où je suis originaire, puis quand je me suis installé à Allenay il y a quelques années, j’ai décidé de me rapprocher de l’association. J’ai pris ma licence en 2020, en disant aux membres de l’ASA Val de Bresle que je pouvais leur donner un coup de main quand ils avaient besoin.
Vous continuez à piloter ?
Plus tellement. Je suis encore copilote de temps en temps, je participe par exemple au slalom d’Abbeville ce week-end. Mais je pratique moins qu’avant. Désormais, je veux plutôt aider ceux qui veulent faire du rallye, en passant du côté organisation.
Prévoyez-vous des changements pour le rallye du Tréport ?
Pour l’instant, nous voulons continuer sur notre lancée. Depuis quelques années, nous enregistrons plus de participants au Tréport et nous voulons continuer sur cette lancée. Nous organisons aussi la course de côte de Pourville. Il y a eu 120 participants l’an dernier, ce qui est très bien, même si cette course est assez tributaire de la météo : quand il pleut, certains pilotes ne viennent pas. En ce qui concerne le rallye de Neufchâtel, nous ne nous occupons que de la partie administrative. Toute la technique est prise en charge par l’Ecurie Brayonne Automobile.
Au Tréport, il y aura néanmoins du changement au niveau du parcours. La spéciale de Preuseville passe de 12km à 14km. Les pilotes vont emprunter cinq nouveaux kilomètres au début, avant de rejoindre un ancien tronçon. Cela offrira de nouveaux points de vue pour les spectateurs.
Qu’est-ce qui prend le plus de temps dans l’organisation d’un rallye ?
Beaucoup de choses ! La première étape, c’est de constituer le dossier, avec tout ce qui concerne les officiels, les secouristes, les ambulances. C’est ce qu’on appelle les RTS (règles techniques et de sécurité) qui sont envoyés à la Préfecture. À partir du mois prochain, nous serons dans le côté opérationnel du rallye, qui prend beaucoup de temps. Puis il faut coordonner tout le monde pour avoir le moins de choses possibles à gérer le jour J : pendant le rallye, on court un peu, il y a 200 à 300 personnes mobilisées sur l’organisation et il faut que tout soit bien coordonné.
Vous arrivez à la tête d’une grosse organisation à 32 ans. Ressentez-vous une certaine pression ?
Un peu, mais je connais déjà les rouages de cette organisation. J’ai peur de manquer de temps, à cause de mon travail qui me prend beaucoup de temps. Mais nous avons la chance d’avoir une équipe large, avec 14 personnes au bureau. L’organisation est bien rodée et Marc Ledue, l’ancien président, est toujours membre du bureau. C’est important parce qu’il connaît très bien ce rallye.
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