« L’arsenal est omniprésent à Brest, mais il est muet. On ne sait pas ce qui se passe à l’intérieur », souligne Martin Coz-Elléouet. Le Brestois de 23 ans, étudiant en art à l’UBO, est allé à la rencontre de ceux qui l’ont bien connu. Il signe la mise en scène de Jusqu’à ce qu’on les dépossède, présentée pour la première fois au public vendredi 28 février et samedi 1er mars 2025, place des Machines, au cœur des ateliers des Capucins, un ancien bâtiment de l’arsenal.
Des témoignages précieux
Cette « forme théâtrale documentaire » réunit sept témoins : cinq anciens ouvriers et syndicalistes et deux élus (Pierre Maille, ancien maire de Brest et Tino Kerdraon, dessinateur à l’arsenal devenu député). Sur scène, ils racontent leurs métiers, leurs conditions de travail mais aussi l’image qu’avait l’arsenal, les grands changements… Des images d’archives se mêlent à leurs histoires.
Une émission de radio
Martin Coz-Elléouet s’est intéressé à l’histoire de l’arsenal quand il a appris l’aphasie de son grand-père, ancien électromécanicien à l’arsenal. « J’ai voulu l’interroger sur son parcours avant qu’il ne perde la mémoire », raconte le vingtenaire.
En 2022, le jeune homme a réalisé une vingtaine d’entretiens avec d’autres témoins. Une partie a été diffusée sur Radio U, dans l’émission qu’il a créée et baptisée La grande maison, l’un des surnoms de l’arsenal.
Vendredi 28 février et samedi 1er mars à 20 h, place des Machines dans les ateliers des Capucins, 25 rue de Pontaniou à Brest. C’est gratuit.
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