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En Vendée, il propose 10 € à sa petite voisine de 10 ans pour qu’elle se déshabille

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Lundi 7 avril 2025, un homme comparaissait à la barre du tribunal correctionnel de La Roche-sur-Yon pour des faits de corruption de mineur de moins de 15 ans.

Le 23 juin 2022 dans une petite commune de Vendée, ce célibataire frêle et introverti d’une trentaine d’années, interpelle une fillette de 10 ans aux abords de chez lui.

Alcoolisé selon ses dires, il propose à cette jeune voisine de lui donner 10 € si elle accepte de se déshabiller devant lui.

La jeune écolière ne cède pas à son chantage. Il lui propose alors de se déshabiller lui-même en échange des 10 €. Mais la petite fille rentre chez elle.

Elle confie cet épisode à une copine d’école avant d’évoquer le sujet une dizaine de jours plus tard avec son père, qui se rend à la gendarmerie pour porter plainte.

« Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça »

À la barre, le prévenu, – un agent polyvalent dans une structure de loisirs, qui gagne 1 800 € par mois -, est peu disert. S’il reconnaît les faits, il ne se les explique pas.

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« C’est un passage à l’acte qui interroge, qui n’est pas anodin », insiste la présidente du tribunal, Émilie Rayneau.

« Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça, je n’arrive pas à me l’expliquer. Je ne suis pas du tout attiré par les enfants », glisse à peine audible, le prévenu. « Psychologiquement, je n’étais pas bien », ajoute-t-il du bout des lèvres.

Même son avocate explique : « J’ai secoué Monsieur pour arriver à comprendre, on n’y arrive pas. » Et de réclamer des soins pour son client et une « une peine adaptée à la situation. »

Huit mois de sursis

Le père de la victime ne réclame que « 10 € » de dédommagement pour « marquer le coup ». Il explique au tribunal que sa fille n’a pas eu de séquelles : « Elle est allée voir une fois un psychologue mais n’a pas éprouvé le besoin d’y retourner. »

La procureure de la République est plus sévère.

« C’est tellement inavouable d’être attiré par les mineurs, que les prévenus dans ce type de dossier, n’arrivent pas à se l’avouer – y compris à eux-mêmes », tonne Fiammetta Esposito.

La représentante du ministère public réclame un an de prison avec sursis et un suivi sociojudiciaire de cinq ans avec suivi médical. « L’intérêt de la société, c’est qu’il n’y ait pas de récidive. »

L’homme a été condamné à huit mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans. Il a l’interdiction d’exercer toute activité en contact avec des mineurs et a été inscrit au fichier des délinquants sexuels.



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