« Il y a quand même peu de doute sur le fait que c’était volontaire, sourit un policier. Ce genre de tentative de dissimulation est rare, mais celle-ci est particulièrement originale… » Alors que des policiers de la brigade motorisée départementale étaient en patrouille à Fontainebleau (Seine-et-Marne), ce mardi 25 mars 2025, leur attention a été attirée par un véhicule stationné sur le trottoir et dont la plaque d’immatriculation n’était pas visible. Pour cause, une partie était cachée par une branche, collée sur une partie de la numérotation…
Stationné à Fontainebleau, un automobiliste tente de dissimuler sa plaque avec une branche
« La dissimulation d’une plaque est passible d’une contravention de 4e classe, à 90 euros, mais il est nécessaire que le conducteur soit présent pour être verbalisé », rappelle la police. Et ce jour-là, pas de trace du conducteur… Quelques minutes s’écoulent et ce dernier revient vers son véhicule, en prenant le soin de retirer le rameau avant de se présenter aux policiers, sans donner plus d’explications. Le geste était-il volontaire ? Voulait-il éviter la sulfateuse à PV, qui ne contrôle d’ailleurs pas les stationnements gênants ? Impossible de le vérifier.
« On voit régulièrement des modifications de lettres sur les plaques avec du ruban adhésif pour éviter de se faire flasher par des radars, mais une branche, c’est la première fois, poursuit-il. On a aussi parfois le cas de conducteur avec des plaques tellement sales, qu’elles ne peuvent être lues et là encore c’est passible d’une contravention. » En revanche, la falsification de plaque avec de faux numéros par exemple, peut coûter cher : elle est caractérisée comme un délit passible de cinq ans d’emprisonnement et de 3 750 euros d’amende.
Le conducteur tout de même verbalisé
Pour le conducteur attrapé par la patrouille à Fontainebleau, les policiers n’ont pas pu le verbaliser pour le rameau… Mais ils ont tout de même trouvé un motif. Il a écopé d’une amende de 90 euros, pour un stationnement gênant : une partie de ses roues mordaient sur le trottoir. « Cela peut prêter à sourire, mais c’est grave de ne pas pouvoir identifier un véhicule, conclut la police. Cela peut être autre chose que du stationnement, par exemple à servir à de grands excès de vitesse. »
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