A force, peut-être que les supporters de l’UC Bricquebec vont finir par le prendre personnellement. Devant leur public, les Bricquebétais n’ont pris « que » neuf points depuis le début de saison, pour un bilan très mitigé de deux victoires, trois nuls et deux défaites, soit une moyenne de 1,28 point par match à la maison.
Insuffisant pour une équipe qui ambitionne de retrouver le Régional 3, une saison seulement après l’avoir quitté.
Alors, pour compenser ces manques à domicile, les Bricquebétais ont eu une idée : gagner tous leurs matches à l’extérieur. Depuis septembre, les joueurs de Dorian Lay affichent un bilan affolant de cinq victoires en cinq déplacements, dont la dernière samedi sur le terrain du FCEH « B » dans une rencontre capitale pour la montée (1-0).
Deux défaites à domicile face à Thèreval et le FC De L’Elle
Mais comment expliquer une telle différence de résultat ? « Je n’ai pas mille explications. Je veux que mon équipe produise du jeu, sans m’adapter à l’adversaire. Mais à la maison, on n’y arrive pas. Peut-être aussi qu’inconsciemment, quand on se déplace, les équipes ouvrent plus le jeu ce qui nous laisse plus de possibilités alors que chez nous, certaines viennent pour mettre le bus », confie le coach, qui garde en mémoire les deux défaites subies sur son terrain face à Thèreval et le FC De l’Elle, deux mal classés. « Ce sont des jokers grillés et s’il manque des points à la fin de la saison, on saura où on les a perdus… »
Si Dorian Lay n’a pour le moment pas trouver la formule pour faire gagner son équipe à Legoupil, où il est pourtant historiquement toujours difficile de venir s’imposer, il va pouvoir se rassurer en jetant un œil sur le calendrier : lors des dix dernières journées, ses joueurs joueront six fois à l’extérieur, dont le prochain match à Pont-Hébert le 22 février. Les Pontois sont donc prévenus…
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