Sa femme, Jada, a évoqué un trou de la taille d’une balle de ping-pong. Courant février, après avoir disputé les deux premiers matchs du Tournoi des 6 Nations 2025 contre le pays de Galles et l’Angleterre, Emmanuel Meafou a été victime d’infection pulmonaire. Le deuxième ligne international de Toulouse, qui a dû être hospitalisé durant une semaine, s’est confié sur cet événement forcément marquant. Et il a tenu à rassurer.
Emmanuel Meafou donne de ses nouvelles
Titulaire lors des deux premiers matchs du XV de France dans le Tournoi des 6 Nations 2025, Emmanuel Meafou est tombé malade peu de temps après le retour de Londres. « J’ai eu de la fièvre 3 fois dans la semaine. J’ai fait un check-up qui a révélé une infection pulmonaire. Je suis rentré à Toulouse, j’ai été hospitalisé une semaine. Et après, j’ai eu droit à deux semaines de repos », raconte en toute honnêteté le colosse de 145 kilos.
En suivant, il a été rappelé par les Bleus, disputant dans la peau de remplaçant les deux rencontres face à l’Irlande et l’Écosse. Des bouts de match pour se remettre dans le rythme, après cet épisode infectieux loin d’être anodin. « Maintenant, tout est réglé, tout va bien », tient à rassurer Meafou, qui sera aligné par Toulouse ce dimanche 6 avril (16h) lors du 8e de finale de Champions Cup face à Sale au Stadium.
« Oui, j’ai retrouvé tous mes moyens. J’ai été remplaçant 3 matchs d’affilée (Irlande, Écosse et Pau), je retrouve de plus en plus de temps de jeu et cela me fait du bien. Là, avec la fin de saison qui arrive, il va y avoir des matchs pour enchaîner, et ça va être bien ».
Mola parle du nouveau statut de Meafou
À Toulouse, le puissant Meafou est « essentiel dans le dispositif » des Rouge et Noir, même « s’il était absent de la phase finale de Top 14 » l’an dernier comme l’a rappelé Ugo Mola.
Le manager haut-garonnais a surtout insisté sur le changement de statut du garçon de 26 ans et 9 sélections au compteur. « Il a une nouvelle vie. Le fait d’être international le met dans un autre registre. Il faut qu’il assume ces allers-retours, mais aussi cette pression des matchs de haut niveau international qui demandent beaucoup d’énergie ».
Un nouveau statut que l’intéressé doit gérer, mais que l’on doit aussi encadrer à Toulouse. Au retour du Tournoi, et ce même s’il a moins joué que prévu, Meafou a eu droit à une semaine de vacances. « Nous avons senti qu’il avait besoin de couper », avoue Mola. « Son profil, il y en a peu. Cette rareté, il faut aussi la préserver ».
La préserver pour espérer pouvoir compter d’un Emmanuel Meafou à 100% de ses capacités le plus longtemps possible. Car quand il est au top, le char d’assaut est inarrêtable…
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