Le Tourlavillais Elyes Righi et le Cherbourgeois Enzo Perrey ont tous les deux été des éléments clés dans le succès de leur équipe ce week-end, respectivement face à Villers-Bocage (2-0) et Saint-Sauveur Rondehaye (4-0).
Elyes Righi a pris ses responsabilités
Depuis quelques semaines, son occasion manquée qui aurait pu donner la victoire dans le derby face à Cherbourg lui trottait dans la tête mais samedi, Elyes Righi a dissipé les doutes en inscrivant un doublé.
Du haut de ses 19 ans à peine, il a su prendre ses responsabilités dans un groupe qui ne manque pourtant pas d’expérience en ouvrant le score sur penalty, juste avant la pause. « Le coach m’a désigné avec Baptiste (Schneider) pour les tirer mais sur le coup, comme il y a eu faute sur lui, je lui ai demandé si je pouvais le prendre. Je lui ai dit que je le sentais bien. » Avec sang-froid, il a logé son ballon hors de portée du gardien.
Les prémices de ce qui allait suivre, en tout fin de match, avec le coup franc qui a acté la victoire des Tourlavillais. « Ça peut être Flo (Depraute) qui les prend aussi, ça dépend du côté, du mur… Là, c’était plus pour un droitier. Je me suis dit que le gardien allait peut-être anticiper derrière le mur donc j’ai tiré fort côté gardien. » Résultat : un coup de patte soyeux qui a touché la barre avant de rentrer.
Depuis son banc de touche, Matthieu Travers n’a pas dû être étonné puisque l’an passé, quand les deux hommes étaient encore sous les couleurs de l’ASC, le milieu offensif en avait déjà inscrit deux de la même manière ou presque dans la catégorie U18. Mais s’il était satisfait à l’issue de la rencontre, l’entraîneur se veut encore plus exigeant. « Techniquement, il peut faire encore mieux. Depuis plusieurs matches, je sens qu’il est un petit peu moins bien mais je l’ai titularisé parce que j’ai confiance en lui. Il marque deux coups de pied arrêtés, ça fait partie de sa palette et je le responsabilise. C’est un jeune joueur qui a une belle marge de progression. »
Enzo Perrey leur a donné le tournis
« Le supersub ! » Dans les couloirs de Maurice-Postaire, après la rencontre, Victor Pelleray pouvait gentiment chambrer son coéquipier Enzo Perrey, auteur d’une entrée tonitruante. Pendant une mi-temps, il a fait des misères à la défense saint-sauveraise et, même s’il n’a pas marqué, il a été le grand détonateur d’une partie qui peinait à s’animer réellement.
Si Christophe Gosselin avait décidé de se passer des services de son attaquant au coup d’envoi, c’est parce que le numéro 14 n’était pas à 100 % de ses capacités. « Il y a une gestion d’effectif à avoir avec des petits bobos. Le travail d’Ibra (Sidibé) en première mi-temps a permis à Enzo d’entrer pour nous apporter son dynamisme, sa percussion. Avec sa petite gêne, je préfère lui donner un temps plus court mais plus intensif », confiait le technicien.
C’est dans ce contexte qu’il a préféré laisser Mickaël Dunand sur le banc, victime d’un coup à la cheville vendredi à l’entraînement.
Enzo Perrey, lui, a pu jouer grâce notamment à un cuissard spécial pour maintenir ses adducteurs douloureux. « J’avais envie de changer les choses quand je suis rentré et on met +3 sur la deuxième mi-temps, c’est bien, confie l’attaquant avec une petite pointe d’amertume. J’aurais préféré marquer aussi à la fin mais j’ai fait marquer les copains, c’est le principal. »
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