Un équipage de la brigade anti-criminalité (BAC) pris à partie à Perpignan. Ce dimanche 2 février 2025, une trentaine d’individus ont attaqué une voiture des forces de l’ordre, au niveau de la cité des Baléares, révèle le syndicat Alliance Police Nationale 66, relatant des faits gravissimes.
Le suspect oppose une « résistance acharnée »
Les faits se sont produits en fin d’après-midi. Vers 18h10, les agents de la BAC ont procédé à l’interpellation d’un conducteur de scooter. Ce dernier venait de refuser de se soumettre à un contrôle.
« Après avoir abandonné son scooter dans la cité Baléares à Perpignan, l’individu a pris la fuite et s’est caché sur un balcon d’un immeuble. Les policiers, contraints de poursuivre l’opération à pied, ont réussi à le localiser », relate le syndicat sur sa page Facebook.
Au lieu de se rendre, l’homme s’est jeté sur l’un des agents venus l’interpeller. « Il a opposé une résistance acharnée, tout en appelant à l’aide pour mobiliser les jeunes du quartier », explique Alliance Police Nationale 66.
Des dizaines de jeunes attaquent les policiers
Dans la foulée de cet « appel », une « trentaine d’individus » s’est regroupée pour tenter de s’opposer à l’interpellation du scootériste. « Divers projectiles » ont été lancés en direction des forces de l’ordre. Acculés, les agents ont tout de même réussi à se réfugier dans leur véhicule.
La voiture, dans laquelle se trouvaient la BAC et le mis en cause, a également été prise pour cible par la trentaine d’assaillants. Comme le montre un cliché dévoilé par le syndicat, le pare-brise a été lourdement endommagé.
Il aura fallu une intervention rapide des renforts de la section d’intervention (SI) pour que la situation se stabilise. Après ces péripéties, le mis en cause a pu être transporté jusqu’au commissariat.
Le syndicat exige des « sanctions exemplaires »
Dans son communiqué, le syndicat « condamne avec la plus grande fermeté ces violences inacceptables contre les forces de l’ordre » et exige des « sanctions exemplaires à l’encontre des auteurs de ces actes ».
Il ne doit exister aucune zone de non-droit en France: la police républicaine doit pouvoir intervenir partout et faire respecter la loi sans être menacée ni attaquée.
Alliance Police Nationale 66 martèle également que « lorsqu’on s’en prend physiquement à un policier… On passe par la case prison ! » Le syndicat conclut en réaffirmant son « soutien total aux collègues concernés, à qui nous souhaitons un prompt rétablissement ».
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