« Quand je parle de l’Avant-Garde Deauvillaise, je peux être très très bavard, s’amuse Laurent Dolley. Elle m’a donné beaucoup, dans tous les domaines, j’essaye de lui rendre ». Celui qui a fait ses premiers pas dans le club à 13 ans en est devenu le président en juin dernier.
Une nouvelle casquette qui vient compléter quatre décennies d’engagement pour l’association sportive. « J’ai été joueur, capitaine d’équipe, entraîneur, bénévole, élu, trésorier… et maintenant président », sourit ce grand passionné de l’AGD qui aime en parler en « bon père de famille », portant le même regard sur toutes les sections, et sur tous ses membres, des bénévoles aux licenciés en passant par les salariés et les partenaires.
Une association qui grandit à tous les niveaux
« Ce qui est génial, c’est que malgré ses 80 ans, l’AGD continue à grandir énormément à tous les niveaux et à nous surprendre », s’enthousiasme le président de 57 ans. Sans prendre une ride, toujours boostée par son éternelle jeunesse, l’Avant-Garde deauvillaise se développe d’abord en gagnant des licenciés, près de 900 répartis sur différentes sections.
« Jusqu’à l’année dernière, on en avait sept (tir, volley, badminton, handball, zumba, gymnastique, tennis de table, ndlr), mais on en a adopté une nouvelle », détaille Laurent Dolley. La famille s’est agrandie, accueillant l’association deauvillaise des échecs qui menaçait de disparaître. « Pour moi c’était inconcevable, on a pu les intégrer, se réjouit-il. On a commencé en douceur, mais ça marche bien et grâce à certains, un créneau adulte s’est même créé en plus le jeudi soir ».
Il y a toujours de la vie au Pom’s et l’AGD continue de grandir aussi au sein même de ses sections. « Par exemple, dernièrement le handball a beaucoup développé son activité beach, il y a une vraie dynamique ». Une énergie que l’on retrouve aussi dans d’autres sections, comme le badminton et le volley. « Elles fonctionnaient en loisirs et depuis 2 ans, on a pu lancer des entraînements encadrés pour les jeunes, la participation à des compétitions pour les jeunes et les adultes. Maintenant, tout le monde veut mouiller le maillot », se réjouit le président qui reconnaît que souvent la pratique loisir finit par mener à la compétition.
Laurent Dolley mentionne aussi la section tir qui avait dû fermer. « On s’est remis aux normes, ce sont les bénévoles qui ont fait les travaux ».
La grande famille de l’AGD ne fait pas qu’accueillir de nouveaux membres et sections.
On se développe aussi dans nos compétences, avec beaucoup de formations à destination de nos entraîneurs, qu’ils soient bénévoles ou salariés.
Car à l’AGD, chaque force vive est considérée. « On a aussi des services civiques, ça fait une belle énergie, beaucoup de partage », se réjouit le président qui ajoute : « On a aussi de vrais liens avec la centaine de partenaires qui nous accompagnent et qui font partie intégrante de l’AGD. Tout ça fait un bel ensemble ».
« Les JO ont pu donner l’envie de faire du sport »
Souvent, les grands événements sportifs internationaux, comme les Jeux olympiques et paralympiques, ont un impact sur la pratique sportive, à l’échelle locale. Ce fameux « effet JO », l’AGD a pu le ressentir, « dans toutes les sections », notamment dans celle du tennis de table. « On se rapproche des 100 licenciés, un cap qu’on n’a pas franchi depuis longtemps ».
Pour Laurent Dolley, « les JO ont donné l’envie de faire du sport ». Notamment sur le territoire qui a accueilli par exemple les athlètes chinois venus en préparation, avant les JO. « On garde un beau souvenir de leur passage, car on a eu la chance de voir les pongistes chinois en entraînement pendant plus de deux heures. Nos jeunes ont pu faire des photos avec eux, ils ont été très sympas. À regarder, c’était incroyable, il y avait une telle intensité ».
La transmission et le partage
Sur le volet des résultats sportifs, le président se réjouit aussi. « Je ne vais pas tous les énumérer, mais je peux citer quelques exemples marquants ». Il mentionne notamment les entraîneurs de hand devenus champions de France en beach avec l’équipe de la Ligue de Normandie, d’autres jeunes handballeurs qualifiés pour des stages nationaux ou encore, récemment, « une petite de U11 qui, en tennis de table, a été médaillée d’or en National 2 ».
Quand on accompagne les jeunes, on passe par toutes les émotions. On doit célébrer avec ceux qui brillent, et être là pour ceux qui ont moins réussi.
Un volet humain essentiel à ses yeux. « Notre socle, c’est que ça se passe bien, de créer du lien, toujours dans le respect ».
Un lien qui passe notamment par les 150 bénévoles investis au sein de l’AGD. « C’est aussi bien tenir la buvette, faire de l’arbitrage, ouvrir une salle ou encore remplir des dossiers. C’est dans tous les domaines ». Chacun apporte sa pierre, pour permettre à tous de faire du sport, de donner l’envie, et de construire l’avenir de jeunes pratiquants.
« Pour moi le premier, reconnaît le président. Ce club m’a aidé à me construire, j’essaye d’accompagner aussi les prochaines générations, c’est ce qui m’anime. Ce que je préfère c’est passer dans les salles, voir des personnes jouer ensemble, rigoler. À l’AGD, c’est vivant, les gens partagent, et ça suffit à me rendre heureux ».
Un mini-bus électrique
L’AGD a récemment acquis un mini-bus électrique pour les déplacements de ses licenciés lors de compétitions. « On optimise nos déplacements pour réduire notre impact sur l’environnement. On essaye au maximum de réduire le nombre de véhicules sur les routes quand il y a des compétitions ».
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