Le cadre paisible et verdoyant des jardins de la société d’horticulture d’Abbeville (Somme) a été le théâtre de dégradations et de vols.
Dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 février 2025, un ou des individus se sont introduits dans ces parcelles de terre jouxtant le parc de la Bouvaque avant de pénétrer par effraction dans les cabanons.
Une première en 17 ans
Partagé entre la colère et l’incompréhension, Didier Valois, une des victimes, n’a pu que constater les dégâts en revenant sur sa parcelle. « Ça fait 17 ans que je cultive des fleurs et des légumes ici et je n’avais jamais eu de problème. Je viens tous les jours pour entretenir mon petit bout de terrain et quand on voit ça, ça fait mal au cœur. »
Ils m’ont volé mon café, mes graines, mes médicaments pour mon asthme…
Et ce qui étonne encore plus le jardinier abbevillois, c’est le butin avec lequel sont repartis les voleurs.
« Ils m’ont volé mon café, le sucre, mon réchaud et même les timbales ! Ils ont aussi pris quelques outils et une visseuse. J’ai également constaté qu’on m’avait volé des graines et des échalotes ainsi que mes médicaments pour mon asthme… Par contre la tondeuse et le motoculteur sont toujours là. À mon avis, ce sont des jeunes » souffle le jardinier en ramassant ce que les voleurs ont laissé au sol après avoir renversé les tiroirs.
Et en parcourant sa parcelle, Didier Valois constate d’autres dégradations : « ils ont cassé des statues devant le cabanon, des lumières. Ils ont même tout retourné dans ma serre. »
L’Abbevillois ajoute : « si on me volait des légumes pour les manger, je pourrais comprendre. Mais là… »
Si le préjudice aurait pu être plus lourd, le jardinier va devoir réparer son grillage a été coupé et remplacer la porte de son cabanon qui a été fracturée. Comme les quelque 600 adhérents de la société d’horticulture, l’Abbevillois profite de ce petit bout de terre pour assouvir une passion, prendre du bon temps et prendre plaisir à voir ses légumes pousser.
Plusieurs cabanons fracturés et visités
Une véritable bulle d’oxygène qui vient d’être mise à mal par des personnes désormais recherchées par la police qui s’est rendue sur les lieux pour effectuer des relevés.
Et Didier n’est pas le seul dans ce cas. Plusieurs cabanons ont été visités comme en témoignent les portes portant les stigmates d’une effraction.
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