Si les aficionados des deux roues vrombissantes attendent avec impatience le week-end du 15 et 16 mars 2025 à Plouasne (Côtes-d’Armor) afin d’assister à la première épreuve de l’année des compétitions de motocross en Bretagne, des mini-cross aux MX1, Julien Régent, licencié du Moto-Club Dinan, pense déjà à beaucoup plus loin.
En effet, le pilote qui réside à Mégrit, et qui évolue sur une KTM 450 cm3, a les yeux rivés sur le rallye Paris-Dakar 2027.
Après une saison 2024 remarquable, il veut participer au plus célèbre des rallyes-raids, son objectif depuis plusieurs années.
Espagne, Grèce, Roumanie
« L’an dernier, j’ai participé au championnat d’Europe des rallyes. Je suis monté sur la deuxième marche du podium des 500 cm³. En Espagne, début avril, j’ai fini deuxième, en juin en Grèce, je prends la troisième place et en août en Roumanie, je termine quatrième. Cela m’encourage pour le véritable Graal des rallyes tout-terrain. Pour participer au Dakar, il faut se qualifier en faisant des courses lors du championnat d’Europe, qui sont valables durant trois ans et si on fait des courses au niveau mondial, elles sont valables sur cinq ans. »
C’est ainsi que Julien Régent va en octobre participer à sa première course du championnat du monde au Maroc et qu’en février 2026, il s’inscrira au rallye d’Abu Dhabi.
Le goût du Sable lui est venu au Touquet
Tout cela a un budget. Pour ces deux courses, il devra débourser 40 000 €.
« Pour le Dakar, le budget est de 130 000 €, si l’on veut le faire avec une assistance, ce qui est mon cas », relate le contrôleur de gestion chez Ciméo Constructions.
Son association JR Team organisera un repas à Mégrit en octobre : 250 personnes sont attendues dans la salle des fêtes et autant de repas à emporter devraient être vendus.
« En motocross, nous avons beaucoup d’obstacles à franchir et durant vingt minutes, l’adrénaline est à haut niveau. Tandis qu’en rallye, on peut rouler vite, jusqu’à 160 km/h en franchissant des dunes et des montages de sables. Sur une journée, on peut perdre quatre kilos », avoue Julien Régent, lorsqu’il compare les deux disciplines. « C’est lorsque je suis allé au championnat de France au Touquet que j’ai pris goût au sable. »
Coup de pouce du club
Le président du MC Dinannais, Michel Blais, indique : « Nous sommes ravis d’avoir un pilote du club au départ du Dakar. Si le bureau est d’accord, nous l’aiderons financièrement en lui payant la licence pour le Dakar, qui avoisine les 1 200 €. Ce sera la première fois qu’un pilote du club participera à cette course mythique ».
Julien Régent s’entraîne en faisant de la course à pied, du vélo. « Mon objectif sera dans un premier temps de terminer l’épreuve. »
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