Le RAS Perche Val d’Huisne (entente entre le VSF rugby de La Ferté-Bernard et le RCP de Nogent-le-Rotrou) a vécu « une saison galère », selon les mots du coach, Loïc Coudray. Mais il est trop tôt pour tirer toutes les conclusions alors que la saison n’est pas encore terminée en Fédérale 3.
« On ne va rien calculer » : le coach du RAS Perche Val d’Huisne veut bien terminer avant la fin de saison
Les Percherons, derniers, affrontent le Rugby Club Sucy, le 3e. Un grand écart au classement, mais les locaux veulent bien figurer pour conclure cette saison mieux qu’ils ne l’ont commencée.
On ne va rien calculer et envoyer du jeu. Je pense que ça va être débridé et surtout il faut que l’on prenne du plaisir à jouer.
Loïc s’attend à une belle partie face à un adversaire qui peut encore accrocher la deuxième place. Quant aux espoirs du RAS Perche Val d’Huisne, ils ont disparu depuis le début du mois de mars et cette défaite contre le leader Bourgoin, scellant le sort des Percherons. « On avait réussi à bien tenir face à Sucy à l’aller, mais le match avait basculé à l’heure de jeu, et on avait fait une opération blanche. » (Résultat final : 62 à 22).
Trois petites victoires
Des matchs comme ça, Loïc en a plein en stock.
Nous n’avons pas su capitaliser quand nous avions des temps forts. Il y a beaucoup de fois où l’on aurait pu revenir avec un bonus défensif, ou mieux…
Sauf que les défaites se sont enchaînées (14 au total), un cycle infernal avec seulement trois petites victoires. « C’est dur de construire dans la défaite, tout est un peu remis en doute. Nous n’avons pas réussi à gérer le discours. L’approche a été compliquée. »
Il est vrai que les locaux n’étaient plus habitués à perdre. Ils restaient sur des saisons exceptionnelles et même un bouclier remporté l’année dernière. « Finalement, je pense que cette montée a été vue comme un aboutissement et non le début d’un nouveau cycle. »
Des joueurs en fin de carrière
Quelques joueurs ont prolongé l’aventure pour leur club de cœur avec la montée, alors qu’ils avaient déjà prévu de dire stop. Ils ont été trois, lors du dernier match à domicile, à être célébrés pour leur dernier match devant leur public. Un jubilé pour l’emblématique buteur Kévin Sauvage, accompagné de Maxime Royne et Thomas Bertoux. La saison va s’arrêter au début du mois d’avril pour les rugbymen, « cela faisait longtemps que ce n’a nous était pas arrivé. On n’avait toujours des phases finales, quelque chose à jouer. »
Loïc Coudray ne veut accabler personne, mais une présence plus régulière en semaine aurait été préférable. « Je sais que c’est dur de se faire fracasser le dimanche, et de revenir à l’entraînement. »
Il y a quand même eu un peu de positif dans cette saison. Tout n’est pas à jeter. « Il y a eu de la résilience. Même si, nous étions juste en effectif, les deux équipes ont toujours pu s’aligner, nous ne nous sommes pas désunis. » Et un autre aspect, qui tient à cœur du coach : le plan de jeu. Tout n’a pas été parfait, « mais nous avons eu quelques retours des premières équipes qui nous félicitaient de notre jeu séduisant pour un dernier ».
De quoi remobiliser les troupes pour enflammer le dernier match de la saison ?
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