De la prison pour l’ex violent à Cherbourg, déjà condamné dix-huit fois

Un Cherbourgeois de 38 ans comparaissait le lundi 10 mars 2025 au tribunal judiciaire de Cherbourg (Manche) pour des faits de violences sur son ex-compagne, la mère de ses trois enfants. Des faits commis le 4 février 2025 en récidive, devant des enfants, et aggravés par deux circonstances : le prévenu était ivre au moment des faits (0,55 mg d’alcool par litre d’air expiré) et son ex-compagne enceinte de huit mois.

Bis repetitas

Il avait été condamné le 11 décembre 2023 pour des faits similaires et avait notamment l’obligation de ne pas entrer en contact et de paraître au domicile de son ex.

Incarcéré à la maison d’arrêt de Cherbourg suite à la révocation d’un sursis, Johnny Poignant était libérable le 4 avril.

Le 4 février 2025, peu avant 8 h, le prévenu s’est présenté au domicile de son ex-compagne, qui a refusé de lui ouvrir. Il a frappé une première fois à la porte, puis aux fenêtres, avant d’escalader un échafaudage pour atteindre la fenêtre d’une des chambres.

Dix-huit mentions sur son casier

Pour éviter qu’il ne brise la vitre, elle lui a finalement ouvert. L’homme a alors multiplié les insultes et frappé plusieurs fois la mère de ses enfants au visage. Il sera interpellé, sur place, par les services de police contactés par la victime.

Johnny Poignant a été entendu. Il reconnaîtra les faits, expliquant avoir agi ainsi pour protéger ses enfants. Face au tribunal en visio, l’homme montre une certaine agressivité. II évoque une « provocation » de la victime qui a refait sa vie avec un autre homme, le père de son enfant à naître.

Le casier judiciaire de Johnny Poignant fait trace de dix-huit condamnations. Énervé à l’audience, l’homme a préféré quitter la visio, avant même que le tribunal ne s’absente pour délibérer.

Le Cherbourgeois a finalement été condamné à une peine de vingt-quatre mois de prison dont dix mois avec d’un sursis, avec une mise à l’épreuve durant deux ans et l’obligation de trouver un emploi ou une formation, de se soigner, de réparer les dommages.

Il lui est également interdit d’entrer en contact avec la victime ou de paraître à son domicile. Il a été m L’affaire a été renvoyée pour intérêts civils à la date du 26 mai.