La commune de Saint-Briac-sur-Mer (Ille-et-Vilaine), connue pour son décor de carte postale, a été le théâtre d’une dramatique découverte lundi 24 février 2025.
Une mère de famille a retrouvé les corps sans vie de sa fille âgée de 21 ans et de son petit ami du même âge, à son domicile, une maison HLM de la rue des Champs-Blancs. Le couple gisait dans son lit quand pompiers et gendarmes sont intervenus vers 23h. Leur décès a été rapidement prononcé après l’arrivée des secours.
Enquête en cours
Au surlendemain de cette soirée tragique, les causes de la mort des deux jeunes gens n’ont pas encore été communiquées. L’enquête a été confiée à la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Saint-Malo. Des autopsies devaient également être réalisées.
Une aide psychologique proposée par la mairie
D’après nos informations, les deux corps ne présentaient pas de traces de violences. Nos confrères du Télégramme ont évoqué la possibilité d’une « double overdose ». Mais à l’heure où nous écrivons ces lignes, « les circonstances demeurent inconnues », rappelle sobrement le maire de Saint-Briac Philippe Fourneyron qui ne veut pas laisser la place aux rumeurs et appelle à respecter la douleur des proches des victimes. La mairie a proposé son aide « sur le plan psychologique » à la mère de famille, locataire du pavillon. « Nous sommes à sa disposition si elle le souhaite. »
« Nous n’avons rien entendu »
Dans le voisinage proche, certains ont appris la nouvelle ce mercredi matin « en lisant le journal », comme l’explique ce monsieur. « Nous n’avons rien entendu lundi soir quand les secours sont intervenus », poursuit l’homme devant son portail. « On ne se connaissait pas mais on se croisait régulièrement. C’est affreux ce qui s’est passé là. » Un peu plus loin, une dame découvre elle aussi « cette terrible info », alors qu’une autre s’interroge sur les circonstances de ce double décès.
Faisant écho à ce questionnement, une voiture de gendarmerie quitte le lotissement qui paraît d’ordinaire si tranquille. À Saint-Briac, c’est la compassion et l’incompréhension qui dominent au surlendemain du drame.
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