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Condamné pour vol et violences, « ce n’est pas lui, c’est le diable qui l’habitait »

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Le vendredi 4 avril 2025, un homme d’une quarantaine d’années a été jugé par le tribunal d’Argentan (Orne) pour un vol en récidive commis en réunion au préjudice du Carrefour Market d’Argentan. Le prévenu, désormais résident de l’Eure, a écopé de 140 heures de travail d’intérêt général (TIG) et d’une amende de 300 €, en plus de devoir indemniser sa victime à hauteur de 400 €.

« Je suis évangéliste » : « Pour moi, c’est comme si le diable était entré en moi »

Les faits remontent au 13 novembre 2024. À 15 heures, les policiers d’Argentan ont été appelés au Carrefour Market, où un vol venait d’être commis. L’un des auteurs du vol a été arrêté, tandis que l’autre a pris la fuite. Selon les responsables du magasin, deux individus ont été repérés en train de remplir un chariot de produits alimentaires, avant que l’un d’eux ne tente de passer les caisses sans payer. Lors de l’intervention, l’agresseur a utilisé son chariot comme une arme pour se défendre, blessant légèrement un agent de sécurité avant d’être interpellé par les forces de l’ordre.

Les produits listés alimentaires ont été listés et correspondaient à un montant de 729,53 €. Malgré les recherches entreprises, le complice n’a pas été retrouvé.

À la barre du tribunal ce vendredi 4 avril 2025, dans un survêtement vert pastel, le quadragénaire reconnaît les faits.

C’est vrai, je faisais mes courses et je ne sais pas ce qu’il m’a pris, je me pose encore la question, je suis sorti sans passer par les caisses. En revanche, j’étais seul. »

Le prévenu
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– « Vous comptiez faire quoi de toute cette marchandise ? », lui demande le président.

– « Je fais partie des gens du voyage et nous sommes une grande famille et nous faisons beaucoup de repas », explique le prévenu.

L’autre homme qui était dans la voiture sur le parking, serait, selon lui, un homme qu’il ne connaît pas, mais qu’il a pris en auto-stop. En revanche, il nie les violences sur l’agent de sécurité, il a simplement cherché à se défaire de ses mains.

« Je suis évangéliste, je prône la parole de Dieu, pour moi, c’est comme si le diable était entré en moi. » Il explique encore une fois qu’il ne comprend pas son geste, il se présente comme un chef d’entreprise qui peut se payer toutes les plus belles choses, il vient d’offrir à son fils un mariage grandiose. Le montant de ce caddie n’est rien pour lui.

L’agent de sécurité confirme à la barre du tribunal que les faits se sont déroulés comme il a été relaté à l’audience et maintient qu’il était bien accompagné d’un autre homme à qui il a demandé d’aller chercher un couteau, « tu vas voir, il va me lâcher ».

Le président précise que le casier judiciaire de cet homme porte la trace de huit condamnations depuis 2005, dont la dernière en 2024, principalement pour des vols et des violences.

Pour le procureur de la République, tous les éléments qui caractérisent le vol sont dans cette procédure. En répression, il a requis une peine de 140 heures de travail d’intérêt général (TIG) qu’il devra faire dans une période de 18 mois ou six mois de prison en cas de non-exécution outre une amende contraventionnelle de 300 € pour les violences.

Je préférerais des jours-amendes, même d’un montant très élevé ou du sursis. J’ai fait un vol, c’est normal, je dois être condamné, mais je dois aussi travailler pour payer mes dettes. »

Le prévenu

Le tribunal suivra finalement les réquisitions du procureur de la République. Il devra également indemniser sa victime en lui versant une indemnité de 400 €.



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