Par Anaïs Briec
Bridget Jones (Renée Zellweger), la plus emblématique des célibataires britanniques, est de retour ! Toujours foutraque, drôle, touchante, et à nouveau en quête de l’homme idéal.
Le troisième volet de ses aventures l’avait laissé enceinte et mariée à Mark Darcy, on la retrouve ici à 52 ans, veuve et mère de deux enfants.
Le flegme britannique
Alors, bien sûr, le temps a passé et l’époque n’est plus aux culottes géantes, au chardonnay, aux cigarettes et autres déguisements suggestifs, mais Bridget Jones est restée la même et continue de se battre au quotidien pour trouver l’épanouissement.
Et pour la cinquantaine, elle ne manque pas de ressources : des amis fidèles, un nouveau job, un amant plus jeune, Roxster (Leo Woodall)… Tout le flegme britannique est au rendez-vous avec le retour de Hugh Grant dans ce volet intitulé Folle de lui, mais aussi le charme d’Emma Thompson, plus psychologue que gynécologue.
Parentalité et amour
D’un film sur le célibat, ses débats et ses déboires il y a 24 ans, l’édition 2025 devient un film sur la parentalité, mais surtout un film sur l’amour, celui que l’on s’offre et que l’on donne plutôt que de le chercher.
Réalisé par Michael Morris, le film sera sans nul doute un succès car Bridget Jones fait aujourd’hui partie de la pop culture et la comédie romantique a son public. Sans rien révolutionner, c’est un bon film feel good au cœur de l’hiver.
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