C’est une activité dérivée du tennis et du squash qui ne cesse de faire des émules, partout à travers la France. Et bien que deux complexes existent déjà dans le Lauragais, à Auterive et Escalquens, les infrastructures dédiées au padel n’en demeurent pas moins rares dans le secteur. « Il y a une forte demande au sein de notre association, mais aussi en dehors », constate Bruno Herroudj, co-président du Tennis club Revel (TCR). « C’est un sport en pleine expansion », confirme Jérôme Garcia. Notamment dans la commune de Revel où il occupe le poste d’adjoint au maire, chargé des sports. « De nombreux Revélois s’en vont vers Castres ou dans la banlieue toulousaine pour le pratiquer. C’est signe qu’il y a un besoin », poursuit-il.
De quoi pousser la municipalité à s’interroger sur la pertinence d’aménager, au cœur même de la cité du meuble d’art, une infrastructure susceptible de satisfaire les amateurs de padel.
D’un court de tennis à deux courts de padel
Restait à savoir où l’implanter. « Pour être franc, nous avions un premier projet déjà bien ficelé qui avait été imaginé à un autre endroit, confie l’élu à Voix du Midi Lauragais. Il ne s’est pas fait. Puis l’on s’est finalement dit qu’il serait plus judicieux de concentrer les activités sportives sur un seul et même site. » En l’occurrence, le stade municipal de l’avenue Julien-Nouguier.
« Il y a ici plusieurs courts de tennis, dont un qui n’est pas utilisé. » C’est cet espace de 650 m² que la mairie envisage de transformer en deux pistes de padel extérieures, vitrées – comme le sont les courts de ce type – et éclairées afin que les sportifs puissent y jouer même le soir.
« Le padel, c’est une autre façon de jouer au tennis, un peu moins technique et surtout plus douce pour les articulations. C’est une bonne chose qu’il y ait ce projet », se réjouit Bruno Herroudj.
Une infrastructure publique gérée par un privé
Un projet que la Ville a initiée, mais qu’elle ne portera pas. « La difficulté était de savoir à qui nous allions confier la gestion du lieu, explique l’adjoint au maire. Notre volonté étant d’associer le club de tennis à ce projet, mais aussi les scolaires, d’en faire un projet sportif plus que commercial. » L’option choisie ? Faire appel à un prestataire privé.
Un Appel à manifestation d’intérêt (AMI) a été lancé afin de permettre à la commune d’étudier différentes candidatures. « Une fois notre choix arrêté, nous serons obligés de suivre le calendrier administratif. Mais on espère bien que ces courts de padel puissent être livrés comme cadeau de Noël 2025 », sourit Jérôme Garcia.
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